Rosa Lentini, originaire de Barcelone et né en 1957, a travaillé dans la traduction, dans la critique, dans l'édition, mais sa facette fondamentale est celle de Être poète, et dans cette étude, je me concentrerai sur son évolution poétique, sans omettre de références à leurs autres activités.

Jaime Parra, dans son excellente analyse Rosa Lentini: L'origine et la fin*souligne que l'auteur a mentionné dans "Poétique" (1998), que son inclination vers la poésie aurait pu provenir du sujet "RÉCITATION" du Lyceum français de Barcelone, où il a mémorisé "Les fables" de Fontaine et d'autres classiques français. Les établissements d'enseignement français lui ont offert un refuge contre l'homogénéisation culturelle pendant l'ère française. À côté de votre partenaire, Ricardo cano gaviria, Fondé les magazines: Asymétrie (1986-88) et Temps de poésie (1979-95), dans ce dernier, faisant des traductions d'auteurs éminents tels que Permanente, Guillaume Apollinaire, Max Jacob et Gabriel Ferrater, ainsi que des poètes contemporains comme Huges Labrusse, Gerard Macé et Lou Dubois. Plus tard, Lentini Il a montré de l'intérêt pour la poésie en anglais, traduisant les auteurs américains Elizabeth Bishop et Sylvia Plathet collaborant à la traduction de Mai Swenson et Adrienne Richdans "Sept poètes américains". Par la suite, il continuera à traduire et à publier des poètes américains dans son propre éditorial. Les poètes américains, comme nous le verrons plus tard, Ils auront une grande influence sur leur poésie.

Pour analyser votre travail poétique, j'utiliserai le "Poésie rassemblée (1994-2014)" Pour deux raisons: premièrement, la difficulté de localiser leurs premiers livres, et deuxièmement, et plus important encore, le fait que Le poète a examiné toute sa production avant 2014, Modifier certains poèmes et éliminer ou incorporer des mots ou des versets. Cette revue est née après la création de "Nous avions" (2013), date Besoin d'explorer les problèmes qui étaient restés cachés pendant longtemps, ce qui l'a amenée à réévaluer les poèmes de ses œuvres précédentes et à reconnaître la nécessité de faire certains ajustements lors de la lecture à nouveau. Dans la note d'introduction du "Poésie rassemblée", Rosa Lentini écrit: «On peut dire que la poésie actuelle rassemblée est née sous le signe de la réécriture. À la fin de l'écriture, nous avions les livres précédents, au point de ressentir le besoin de les réécrire ».

De la même manière, dans le magazine Turia, Esther Peñas Intela a Rosa:

  • La réécriture (et, par conséquent, la relecture) est l'un des axes de son travail. Le poème, nous parle-t-il ou nous écoute-t-il?
  • Lorsque Juan Pablo Roa a proposé de rassembler toute ma poésie pour commencer son futur éditorial animal suspect, j'étais sur le point de publier à Bartleby le livre qui prendrait un tournant fondamental, presque fondamental, à ma poésie. Je dis fondateur parce que, lors de l'examen du volume de la poésie réunie, mes livres précédents ont été éclairés par cela. Par conséquent, le volume de la poésie recueilli commence par le dernier livre publié puis jusqu'à revenir au premier. De cette façon, il était mieux retracé ce, même s'il a été intuité dès le début, n'avait pas pu nommer complètement. Ainsi, les poèmes révisés ont été réécrits presque seuls, comme s'ils ne retravaillaient pas, mais traduisant un poète qui avait tiré son travail en parallèle avec le mien. A clarifié la vision du passé, les poèmes eux-mêmes ont indiqué ce que je devais modifier ou laisser plus explicite. On pourrait dire que le poème nous écoute, si vous prenez suffisamment d'itinéraire, avant que nous puissions l'écouter, comme si donner la vie pouvait nous dire ce que nous ne sommes pas autrement en mesure de nous expliquer, c'est le mystère de la poésie. (Turia Digital, Esther Peñas Interview avec Rosa Lentini).

Comme mentionné par Rosa Dans l'interview, le "Poésie rassemblée" Commencez par vos travaux les plus récents alors, "Nous avions"et avance vers leurs créations précédentes jusqu'à atteindre son premier travail. Cependant, cette fois, J'opterai pour un ordre chronologique qui couvre de ses débuts à nos jours.

Lentini Comprend dans cette compilation les deux premiers poèmes sous le titre L'origine et la fin: "La nuit est une voix de rêve" (1994) et "Cahier égyptien" (2000). Ils sont caractérisés par être Poèmes en prose influencés par la littérature française. Dans la Poésie rassemblée Il les a modifiés, la première retouche et l'expansion et la seconde la réduisant.

"La nuit est une voix de rêve" (1994) comprend des poèmes de diverses années, une partie de l'adolescence. Est influencé par la lecture des poèmes "Mouvement et immobilité de Douve" (1953), de Yves Bonnefoy. Bonnefoy (En fait, certains de vos versets présentent les poèmes). Dans son livre, Yves J'avais des poètes comme Baudelaire, J'ai foiré ou Valéry, avec l'influence de surréalisme. En ce sens, les poèmes de Lentini Ils se réfèrent à un Univers de rêve, très typique de surréalisme, et de leurs lectures de "Poétique de la rêverie" et "Le droit de rêver", les deux essais Gaston Bachelard. Dans certains poèmes L'eau est un élément récurrent (J'annoncerai Célibataire) et Aussi la nuit, comme dans le poème Nuits d'insomens ... Insomnie et désir la nuit, ils sont présents.

Les nuits d'insommens comme des heures destinées
Ils sont remplis de vos formulaires,
Avec votre front blessé par l'air
Votre dos que l'air explore
Avec ta bouche entrouverte et tes mains creuses
Oradas dans la densité de la nuit
Je sens que tu brûle dans des gestes dévoilés depuis longtemps
Pendant que vos cuisses tendues gardent pour elles-mêmes
son propre désir;

J'ai toujours tes yeux
fermé au mystère de l'air

De: La nuit est une voix de rêve (1994)

Eau et nuit Ils se déroulent dans le poème Des voix qui s'unissent ... Que le poète elle-même récite.

Exprime qui vous unison comme des fils aveugles la nuit,
s'approchant de notre main qui provient de la Terre à cela
Histoire zurcide dans l'obscurité, où notre peau
Étreignez le nom du jour comme il l'a fait auparavant avec celui du
l'eau et reconnaître ce appel votre couverture de poussière
et somnolent; Dites-moi si une façon d'enracinement
Ces mots insistent sur la couture de nos voix,
Réponse si un moyen de nous nommer est le suivant
Langue de signe cassée en mémoire

De: La nuit est une voix de rêve (1994)

Son père, Javier Lentini, Docteur, collectionneur d'art, poète, éditeur et traducteur, serait sa principale référence au début, en plus de promoteur de son activité poétique. Xavier, édité le magazine Temps de poésie, à travers les auteurs comme Celan, Mandelstam et Klebnikov. Il est décédé en 1995 et Rosa Il a publié dans l'Igitur Publishing House, en 2005, deux livres en l'honneur de lui: "Salt et autres poèmes (anthologie poétique 1973-1995)" et "Poèmes en hommage ".

En 1997, Rosa Et son partenaire Ricardo cano gaviria (écrivain, traducteur, éditeur et critique), a trouvé l'éditeur Igitur. La facette de l'éditeur est d'une grande importance en faisant connaître un bon nombre d'écrivains et de poètes, beaucoup se traduisent par eux-mêmes. Par ici, Rosa se traduit par Évêque, Sharon Olds, Adrienne Rich et Djuna Barnes. La lecture et la traduction de ces poètes américains Il a ouvert un nouvel horizon, loin du panorama espagnol espagnol à capuche. Ils enrichiraient également l'avenir, la lecture et la traduction d'autres auteurs tels que Anne Michaels, Tess Gallagher et Anne Carson.

Le prochain livre de Rosa est un livret de poèmes appelé "Cahier égyptien" (2000). C'est le résultat de la fascination d'un voyage en Égypte. Ils présentent les poèmes quelques mots de Ismaíl Kadaré. L'eau du Nil, le Architecture égyptienne, La mort, Éternité ou Je me souviens du poète d'Alexandrie, Kavafis (Monographique)Ce sont quelques-uns de leurs thèmes.


Le poète d'Alexandrie

Un poema ocre como un atardecer de playa en la costa del delta bordea el mediterráneo. Poema quemado por el sol del mediodía y por el viento del norte. Poema que huele a yodo y a salina. Un blanco entre los versos acerca el dedo sobre los labios del poeta de Alejandría. Él se tragó las sílabas finales de todas las estrofas. Las lanzó a la hora en que el reflujo de la marea las hundió en lo profundo de la arena, bajo el vaivén de las olas…
Algún día, estas mismas dunas marinas serán la única presencia sobre el suelo de Egipto. Y entonces, erosionados por el paso del tiempo cuya acción combinada de sal y agua pulió sus cantos, los finales de estrofa volverán a nacer. Romos, se encaminarán a su muerte natural, como estos granos de sueño sobre los que apoyamos la cabeza en estas playas, estas tempestades rojizas en el sueño…
Bonne nuit de sable, sans poète qui termine votre chanson

De: The Egypt Notebook (2000)

Sous le cycle Linion de la rivière Down (Encore une fois l'importance de l'eau), l'auteur comprend des livres de poèmes: "Le sud pour moi" (2001 et 2013), La Platelette "Les quatre roses" (2002) et "Poison et pierre" (2005). Dans cette nouvelle étape, Rosa Lentini Laissez la ville de Barcelone aller à Montblanc, une ville relativement petite de Tarragone.

Les poèmes de "Le sud pour moi" (2001 et 2013) ont un caractère symbolique, en particulier en soulignant le Élément d'eau Dans son contenu. Le livre à son tour est divisé en trois parties: Tsunami, intermédiaire et Lire Alejandra Pizarnik.

Sur l'élément de l'eau dans le poète, je recueille un fragment de l'article réalisé par le partenaire de Rosa, Ricardo cano gaviria, dans votre article La colère de la mer dans la poésie de Rosa Lentini *: «Comme le lecteur peut l'apprécier, l'eau de Rosa Lentini ne traverse pas l'anecdote, mais du discours fragmentaire, dans une sorte de suivi sous la surface du texte dans lequel les fragments verbaux qui sont comme les restes d'une épave émergent. Avec le rêve, ce deuxième scénario, toujours sur le rôdeur dans la poésie de l'auteur: de nombreux passages de Tsunami Ils semblent hors d'un cauchemar: les mots parcourent ces scénarios comme des âmes dans le chagrin qui demandent à être interdites, parrainées, prononcées. Eh bien, être le seul à être racheté; Ce n'est que lorsque vous avez inclus dans le poème la plénitude de sa signification ".

Le cas de Tsunami Et la série de poèmes qui l'accompagnent est curieux. Rosa N'oubliez pas d'avoir vu un documentaire sur les tsunamis et ses effets, au cours de cette période. Influencé par cette expérience, a composé une collection de poèmes liés à ce phénomène naturel. Par la suite, après le tsunami dévastateur au Japon en 2011, les amis et les connaissances ont été surpris de penser que Rosa Il avait planifié l'événement, bien qu'elle ait clarifié leur origine occasionnelle. Je présente la récitation de Rosa de la version originale du poème et ajoutez la nouvelle version trouvée dans le Poésie rassemblée.


Tsunami

1

La peur des forces de l'eau suffit
xxxxxxxCities en flexion
Xxxxxxxxxxque les murs de confinement dressés
Xxxxxxxxxxxxxxxxxet concevoir des ponts suspendus
XxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxComme avis
Faire un endroit l'élégie

Comme un arc vers moi
la Sud-A-Mí
(qui est un bleu intense
d'une opale)
Xxxxxxxxxxenlever le calme
et dix mètres de pierres qui se chevauchent
xxxxxxxIls ne nous protègent pas

Indifférent au changement
XxxxxxxxxxxxxxxxxDans Indian Row, nous allons
XxxxxxxxxxxMourir

2

Le tsunami tresse sa parole
xxxxxxxÀ tous les autres

trottoirs de maisons
Ils sont votre point de destination
xxxxxxxpoussière de feu
xxxxxxxen mer

Nous cessons de tenir une main
Et les rêves qui l'incarnent encore
xxxxxxxIls tempérer leurs veines

Nous la cherchons
Sous les maisons se sont effondrées sous les pierres
Pas de consécration sans réalité

Nous essayons toujours
xxxxxxxSous la transparence
Xxxxxxxxxxxd'une eau intacte

L'amour fini
Xxxxxxxxxxxxxxxxxrépondre
Xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxavec des poissons plus froids
À la main
Nous ne sommes pas éveillés

De: The South to Me (2001 et 2013)

Dans le poème Les deux rêves Reprendre de la proéminence L'eau, mais comme indiqué Ricardo cano gaviria, dans le Scénario de fraisage de rêves.


Les deux rêves

Je ne peux pas me réveiller des visions
Xxxxxxdes côtes battues en mousse
des chuchotements noyés
XxxxxxxxxxComme les Buriles qui polissent le gravier
liquide
Xxxxxxxxxxfaire son chemin
XxxxxxxxxxxxxxDans les rues
Xxxxxxxxxximprévu
accablant
XxxxxxxxxxUne nuitxxxxxxxxxdes lèvres froides
Xxxxxxxxxxtransport de salpetXxxxxxxxÀ la blessure
formes d'angoisse dans les rêves
Xxxxxxd'un soulagement
Xxxxxxxxxxxxxxque nous ne vivons pas

Que savent-ils de la ville qui ignore leurs marges
Les mouettes qui reviennent
XxxxxxxxxxDans sa routineXxxxxxxxxLa vague
XxxxxxxxxxReconnaître uniquement la longe de la vague
Et gestes sans identité
Ils partent sous les rochers

Le monde revient à peine d'adieu au revoir
XxxxxxAvec une lune
Xxxxxxxxxxqui plaques langues
Xxxxxxxxxxxxxxxde gravité sans réponse
Quand le vent difficile
XxxxxxxxxxLa page passe
Xxxxxxxxxxxxxxxau record

Mais et si la respiration consiste
En demandant le passé
XxxxxxUne note avec notre nom

De: The South to Me (2001 et 2013)

intermédiaire Il agit comme un pont entre la première et la troisième partie. Dans ce segment, l'auteur fait un Exercice de mémoire faire en sorte que Revivez votre enfance, en même temps que le pertes expérimentées. Un bon exemple est Cendre. Rosa récite le poème original et j'ai inclus le poème examiné par le poète pour elle Poésie rassemblée.


Cendre

Cuarenta años saldan sus momentos felices: el recuerdo del afilador calado en un día lluvioso mientras su tonada filtra el brillo del acero; aquellos refrescantes bloques de hielo portados a hombros en mediodías de verano dejando un sumidero de agua, y sobre cada cosa nuestra identidad construyéndose en un diálogo ficticio con los objetos inanimados, cuando una infantil ambición de ser ángeles, decepcionada de sí misma, anula las palabras que tanto nos deslumbran…
Comment séparer les cendres des morts et des cendres des feuilles dans les yeux d'un enfant?

De: The South to Me (2001 et 2013)

Lire Alejandra Pizarnik Il se concentre principalement sur les œuvres que j'explorais à ce moment-là Rosa, qui reflète le Poésie profonde du poète argentin et son impact sur votre propre vie. Donc, Rosa présente vos propres sujets En relation avec raisons récurrentes Dans le travail de Pizarnik, être La mort L'un des plus importants.


Lire Alejandra Pizarnik

je
Sólo un nombre se murmuraba Alejandra a sí misma en 1956, el año en que yo fui concebida. Cuarenta años más tarde leo el nombre en minúscula “alejandra”, en boca de quien poseyó la muerte como la niña que en vientos grises espera la otra orilla, y escribe:

“debajo estoy yo
alejandra”

À côté de lui, un autre amoureux du brouillard, dit de ne pas croire au corps qui n'a jamais existé
Je pense maintenant à l'éternité que vos paroles, ce qui est ci-dessous, affiche dans ma lecture

Ii
Ancienne ombre d'un centre,
Où dans l'obscurité
Le double est le contraire,
Les deux chagrins en musique
dernier survivant
Jeu célibataire de l'avenue
Liepea, d'un poète
que dans son brouillard;
Plus tard, l'endroit se précipite
Après beaucoup d'écriture;
Les fragments
Ils arrivent aux silences:
partir sans rester
ou parler du démembré
le trou ou l'excès,
Le poème impondérable une fois
en équilibre cosmique
ou avec plus de fleurs,
Le cahier de l'école dans l'eau,
Où un troupeau d'oiseaux
Avec Mask frappe l'air.

«Et je suis le tremblement de tout le bleu,
La chute », a-t-il dit

III
“Caer hasta tocar el fondo desolado”
Mots de l'autre côté de la caution mortelle
sans pourquoi ou qui
Vous devez écrire dans la promesse
Cavando dans l'ombre, lumière à l'intérieur
Y dice: “el invierno sube por mí”
Et c'est plus à l'intérieur avec lui
Le silence possédait votre porte
Zanja et Hollow. Quelqu'un passe
Comme un loup gris la nuit
Avec sa desollada tamad
Tandis que la mort porte ses os
Comme des sculptures comme les flûtes
Le silence est de l'argent, de la musique
du diamant et la mort n'est pas
Un poignard en or.

Iv
Face au paradis
Il se ferme
À la fin de la recommandation
Qu'est-ce que d'autres
Ce n'est rien;
La recherche était un vertige
Ange pétrifié
ou privation de pluie,
mots adolescents qui
Mauvaise herbe entre les décombres
Ils ne veulent pas devenir;
Tourner l'absence
Dans les couleurs de la forêt
voix distante
ou ailes qui traversent

"Je parle de l'endroit où ils sont formés
Les corps poétiques », a-t-il dit

v
La vie n'a pas affiché son terme
En un seul matin, une fois
Le monde en est absent
Lieu de métamorphose
Contre, arbres Salive
Une chose est elle-même
Nous ne savons pas comment le cacher. Restes,
Comme un duel mourant d'orphelinat.
Yeux, mourant de miroirs
Le voyageur visitant le look.

VI
Le moyen de s'éloigner du rada
Quand j'ai commencé à apprendre
Dans la lumière Morcin de son visage
Déjà en écoutant comme s'il pouvait être entendu
sous l'eau; Créature de fonds

Une voix
Et une autre voix derrière
Les plis lents de la double mémoire

Avec une absence d'arbre endormie sur la poitrine
Maintenant, il est facile de la connaître étreinte sur la terre,
Regardez le jardin où j'ai dit de ne pas venir
Ses paroles dans les grottes
Retour aux nuages

Voir-la se transformer en Virgen de Las Rocas.

De: The South to Me (2001 et 2013)

"Les quatre roses" (2002) est une plaquette avec quatre poèmes, chaque encadrement Une station temporelle, sous un élément essentiel. Dans chacun d'eux, l'auteur utilise La rose sous un sens symbolique. Rosa Lentini Réciter le poème hiver.


hiver
(eau)

Glace Rose

La sculpture de rose
Ses couleurs violentes dans le froid
Et ce n'est rien d'autre que Chimera de la Rosa
Dans la neige, Rose d'hiver
eau glacée, blanc dans le blanc
offre

La Crepita se leva dans la flamme
Et dans la désolation de neige
Il n'y a pas de dégel trop lent

De: The Four Roses (2002)

"Poison et pierre" (2005) est un Poèmes hermétiques qui joue avec lui Symbolisme de la coquille rouge, exerçant un double sens, comme Symbole sanguin Et comment Symbole de l'écriture. Le rêve a une présence telle qu'elle a Le corps et la douleur. Encore une fois, il est divisé en trois parties: Le poison, La pierre et Dominer la peur.

Le poison, introduit par certains versets de Blanca Varela, est sous l'influence de Mythe de Dafne. Dans la mythologie grecque, Daphné C'était une dríade ou une nymphe des arbres, fille de la rivière Dieu Voleur. Eros a tiré une flèche dorée à Apollon pour tomber amoureux de Daphné, mais Apollo s'est vanté d'avoir tué le serpent Python et d'être un grand gardien de but, ce qui a provoqué la colère de Éros. En réponse, Éros a lancé une flèche à Apollon Et un autre avec un pointer de plomb à Daphné, destiné à la faire fuir son persécuteur. Compte tenu de cette situation pénible, Daphné a demandé l'aide de son père, le dieu de la rivière Voleur, qui l'a transformé en laurier. Depuis lors, le laurier est devenu l'arbre sacré de Apollon, quien lo utilizó para adornar su lira de siete cuerdas. La corona de laurel también es símbolo de los poetas.

Encabeza el apartado el poema Daphné. La poeta se identifica con la huida y el dolor de Dafne y la desesperación de Apolo. En relación con ello, la poeta se lamenta por sus pérdidas et le fin de su propia saga familiar. Rosa Lentini recita el poema en su origen y a continuación despliego el poema reescrito.


Daphné

El primer aliento
xxxxxxxexaltado de la tierra
expectante hasta entrar
en los murmullos
Xxxxxxque sacuden la tarde
meticuloso hasta guardar las facciones
busca el pie que despierta sobre la grava
silenciosas cepas

Un olor de hojas bate el viento
Xxxxxxtrayendo ondas tórridas
lo húmedo en cambio sale del fondo
Xxxxxxsin escalas, a pequeños brotes desiguales

se ensamblan como espigas los ríos
se borran las montañas
Xxxxxxestilizadas como palacios lejanos
y la huida gana terreno
Xxxxxxcuando abrazamos el laurel
y nos miramos en las plantas
Xxxxxxcomo en un espejo

Todo lo que tocamos es tiempo
y debajo, nosotros, el final
Xxxxxxde una genealogía

Tras la savia
Xxxxxxsombra adentro
Xxxxxxxxxxseguimos

De: El Veneno y la Piedra (2005)

A dicho poema le siguen una serie de poemas breves reflejando la temática de la fragilidad, el dolor, la resistencia del cuerpo, The fragmentación de las palabras.


LO FRÁGIL lo interminable:
entrar en la resistencia del cuerpo
como en una ciudad sitiada
Xxxxxxde cristal
Xxxxxx xxxxxtras años de ausencia

***

EL OVILLO
frío que se vacía
reventando la arteria
o tal vez veneno
más caro que la existencia
la erosionada existencia

***

VA a nevar
tal vez
los copos se fragmentan
al posarse las palabras
toman la forma de objetos
palpitan fugaces
la manera en que se difunden
y recogen
los pasos perdidos
de su voz


De: El Veneno y la Piedra (2005)

La pierre es el segundo apartado y su epígrafe es de Antonella Anneda: “Escribe porque nada está defendido”. Según Jaime Parra, en los poemas de este apartado: “La piedra es un cuerpo sobre el que se escribe lo que permanece”.* Y en este sentido, en el primer poema de la sucesión queda clara esta interpretación. Rosa recita el poema original, al que apenas modificó en la recopilación de su poesía.


UN NUEVO código forma
el mapa del cuerpo
con las tablillas
de los primeros escribas
que asignaban
una etiqueta a cada especia
Así la deuda del deseo
Y es verdad que una orden
prescribe y no es verdad

De: El Veneno y la Piedra (2005)

Daphné era la protagonista de la primera parte, mientras que Ariadna se presenta en La pierre, nuevamente asociada al símbolo del ovillo, que se entrega a Teseo para que pueda salir del laberinto tras derrotar al Minotauro. En este contexto, Ariadna interviene a través de la madeja, para ilustrar tanto el origen como el desenlace de la historia.

En algunos poemas se pueden observar temas como la fragilidad, el paso del tiempo, la memoria o la persistencia el lenguaje, como en el siguiente poema.

La tercera parte, Dominer la peur, se abre con citas de Else Lasker-Schüler et Anne Michaels. La primera sobre no poder dominar el miedo y la segunda en la que se trata de conseguir dominarlo. Los poemas son mas extensos que en los dos apartados anteriores. Diferentes temas lo pueblan, como lo son la memoria, la escritura et el símbolo del agua.

Tras la publicación de este poemario, se establece un intervalo de ocho años. Se lanzan algunas antologías de su obra y se incluye en recopilaciones junto a otras poetas. Hablando de objetos rotos marca el inicio de un nuevo ciclo de tres poemarios, inaugurado con "Nous avions" (2013). Rosa mencionó que no tenía claro qué libros formarían parte de este nuevo ciclo. Sin embargo, después de los dos primeros volúmenes, sintió la necesidad de añadir un tercero para completarlo. En las portadas de los tres libros de la trilogía, Rosa seleccionará cuadros del pintor José María Guerrero Medina. En este primer libro, ocupa su portada un detalle del cuadro Mediterráneo. El poema del libro Habitación con vistas, es una reflexión teniendo en mente el mismo cuadro.

Tuvimos Rosa Lentini

"Nous avions" (2013), es quizás el poemario más relevante de todos, en el sentido de que en su constitución, los poemas los componía con facilidad, posibilitándole abordar temas tabú que habían permanecido ocultos a lo largo del tiempo. Además de revelar estos asuntos poco explorados, también se adentra en una nueva línea de poesía, tanto en la nueva óptica con la que explora las diferentes temáticas, como en el apartado formal, donde encontraremos una disposición de las palabras dentro de los versos, con una particular simetría, pues Rosa aplicará diferentes sangrías dentro de los mismos, y tampoco empleará el punto, como signo de puntuación. Algo de todo esto ya lo hemos observado en los poemarios anteriores, y es que no debemos olvidar, que éstos ya se encuentran revisados y, en su caso, modificados por la autora.

Jaime Parra, en el momento de analizar el nuevo ciclo se refiere a los dos primeros libros editados hasta ese momento, pero que bien se pueden aplicar a los tres: “Tienen características similares, entre ellas su enlace con la poesía hispanoamericana y norteamericana, lo que no es nada extraño, pues la poeta ya señaló que entre sus modelos estaban algunas de las poetas de este continente, como Bishop o Pizarnik, además de haber realizado, como ya se ha dicho, una antología de la poesía norteamericana. Se trata, en todo caso, de un ciclo especial, nuevo, muy moderno, que participa de varios de los rasgos de la poesía actual: distanciamiento del sujeto poético, empleo de varias voces, ruptura con la concepción estrófica del verso, aproximación al ritmo de la prosa, aprovechamiento de ciertas técnicas narrativas, renovación léxica, inmersión en ciertas problemáticas del entorno, invención de una nueva poética del personaje, acercamiento al lenguaje directo pero con una gran vigilancia de su tratamiento, insistencia en el papel de la memoria, perspectiva del presente, ampliación de ciertos motivos y mitos, acercamiento al transcurrir cotidiano, dignificación del sujeto femenino, tratamiento de la atmósfera familiar, reelaboración de ciertos mitos, interés por Eros y Thánatos”.*

"Nous avions" lo escribe Rosa tras una serie de pérdidas familiares y personales. El epígrafe del libro son unos versos de la poeta norteamericana que ella mismo tradujo con anterioridad, Tess Gallagher: “Qué extraños nosotros, / envueltos en el aire azul que alberga / su noche. / Extraños como figuras expulsadas / de la memoria”. El libro lo divide la autora en tres partes: Las Premisas, Las Crisálidas et Así el mundo.

Es muy apropiada la definición de Manuel Rico sobre el poemario, recogida en su artículo Algunas notas sobre Tuvimos de Rosa Lentini*: “Tuvimos podría perfectamente llevar como subtítulo algo así como “Libro de familia” (parafraseando el título del último libro de Félix Grande). Porque de eso se trata: de la familia y sus aledaños, de los límites de la vida y la felicidad, de los rastros que deja en la existencia de quienes, en ella, inevitablemente, habitaron. De las heridas y de su imposible curación”.

El primer poema de Las Premisas (la primera parte), es una declaración de intenciones de lo que nos espera en los siguientes poemas. Contundente es La boca de Mahalia Jackson, donde hay unos versos cruciales, imaginando a sus padres, todavía sin hijos y las grietas que vendrían después: “Y eran una fe una luz, / antes de que ellos pensaran / tener hijos o hacerles daño, /
antes de que pudieran tenerse / el uno contra el otro”
. En este sentido, Noni Benegas en su excelente artículo Abusos infantiles: el infierno familiar*, a raíz de estos versos, escribe: “La autora asienta la premisa de la que parte, y no es otra que el conflicto que trajo consigo el desengaño y la pérdida de la confianza en los padres, junto al sufrimiento causado por la guerra sin cuartel entre ellos”.

Selecciono de esta primera parte, el impactante poema sobre su padre, que enmarca el nuevo ciclo de Rosa Lentini, Hablando de objetos rotos. Noni Benegas, en el artículo citado, refiere sobre el poema: “Se muestra la inconmensurable relación con el padre, cuya ambivalencia obliga a la poeta a fragmentarlo físicamente -visto ahora a la distancia: un pie, una cabeza- para poder aprehenderlo e intentar reunir el puzzle en: “Hablando de objetos rotos”, entre otros poemas”.*

Igualmente, se percibe una imaginería de estilo surrealista y cierta influencia del psicoanálisis en dicho poema y en general, en gran parte de la poesía de Rosa Lentini. Sobre este punto, en la revista Turia, Esther Peñas, interroga a la poeta:

  • Hay mucho de psicoanalítico, de autoconciencia, en sus versos. ¿Cómo saber que la narración que hacemos de nosotros mismos es la adecuada, la verdadera?
  • Hay un movimiento en mi poesía que Edgardo Dobry califica de “espiralado”, esto es, parecería que se está en el mismo lugar, pero es pura apariencia, se retoman los temas una y otra vez, pero siempre a través de un movimiento en espiral, por lo que nunca se está realmente en el mismo sitio, ni se cuenta lo mismo, y ese movimiento es propio del psicoanálisis. Más que revisitarlo, reconstruyo el pasado, porque cuando fue vivido tenía claves propias, desconocidas para la niña. Ahora, con una información acumulada, se recompone y completa el cuadro que no se entendió entonces. Supongo que la clave está en tratar de ser lo más sincero posible, aun si esa verdad puede herirnos —y seguro que lo hace—. Y volvemos al misterio de la poesía cuanto más nos adentramos en una historia personal, cuanto más desvelamos nuestras propias claves, nuestra experiencia se vuelve más comunitaria. (Turia Digital, Esther Peñas Interview avec Rosa Lentini).

Es muy pertinente recurrir a la entrevista de Esther Peñas à Rosa Lentinidans Turia, porque precisamente Rosa habla sobre el poema anterior, en una pregunta en la que se citan a poetas norteamericanas:

  • Siguiendo la estela de poetas como Sharon Olds o Linda Pastan, la suya es una poesía que convoca lo telúrico. ¿De qué modo “un cuerpo se entrega a su destino”?
  • De ambas poetas he traducido un libro, Satán dice de la primera, en colaboración con mi marido, y una antología de la segunda, en colaboración con Jonio González. La traducción es el más exhaustivo aprendizaje que se pueda hacer de la obra de un poeta, así que ambas me han influido, pero no son las únicas. Lo que intento hacer es una poesía basada en lo que llamo “imaginación visionaria orgánica”, esto es, basada en lo imaginario diurno, oponiéndose por tanto a lo puramente onírico y a la fantasía —donde el yo quedaría encerrado—, y que además tenga un recorrido casi físico en el poema. Lo que se propone es tanto un recorrido de imágenes diurnas como una organicidad de los sentimientos. Tendría que poner un ejemplo. En mi libro Tuvimos, hay un poema muy representativo, que es el que da nombre a toda la trilogía titulado “Hablando de objetos rotos”; en él, el sujeto poético implícito protagoniza la acción de encontrar la cabeza del padre entre la basura. Decirlo así queda raro, es una imagen extraña, fuera de lo acostumbrado, pero si además se cuenta que la recoge, que la transporta a hombros, que la gente en la calle la toca para que les de suerte, que le hace unos esponsales y luego la entierra en el jardín junto a las osamentas de los gatos, y que después esa cabeza descarnada, junto con los huesos de los animales, nos miran a los vivos cuando encendemos la luz en la habitación antes de acostarnos, como un teatro de añoranzas que teme las despedidas, estoy dándole un recorrido en imágenes al sentimiento de ausencia y de separación. Le doy una organicidad y un relato. Otro de los temas que trato es el de la enfermedad, el cuerpo se “entrega a su destino” en la página, siempre dialogando con el poema. (Turia Digital, Esther Peñas Interview avec Rosa Lentini).

Para el poema El final de una vida, conviene detenerse en la mirada de Noni Benegas: “Hay. por fin, una composición sobre la que me quiero detener: “El final de una vida”. Evoca un diálogo entre la abuela materna y la nieta, que probablemente muchas de nosotras reconocemos, aunque los roles difieran. Por el momento, retengamos a una adulta culpabilizando a una niña de delitos de los cuales no sólo no fue responsable, sino víctima. […] El poema de Lentini, escrito con una sobriedad que acentúa su veracidad, da una vuelta de tuerca, y presenta algo más o igual de perverso que se suma al abuso: la incomprensión de la madre u otras figuras de poder en el entorno de la menor, que asociamos con la actitud de muchos jueces que condenan a la mujer por llevar faldas cortas, por ejemplo, en vez de culpar al violador. Aquí es la abuela la que encara a la niña de siete años para recriminarle: “Vas detrás de tu padre” -subrayando ese “detrás”- y recordarle algo que ocurrió antes: “Piensa en algo sucio. Más sucio. Ahora no, hace varios años, cuando eras niña, niña”, es decir, menor aún, o sea, impúber, ¿4 o 5 años? Un interrogatorio tenaz que remacha el trauma inicial y empuja a la pequeña “a la introyección del sentimiento de culpa del adulto, pues el juego hasta entonces anodino aparece ahora como un acto que merece castigo”, según observa Sandor Ferenczi, en un esclarecedor artículo sobre las consecuencias de la seducción infantil”.*

La última Cena es otro desalentador poema sobre la desestructurada familia de la poeta. El paso del tiempo ha derivado en unos padres fallecidos, fantasmas de un pasado, y en un difuminado recuerdo, tanto de vivos como de muertos, de ahí los explícitos versos finales: “Nosotros olvidamos que llegamos a estar allí, / ellos olvidaron que allí estuvimos”

Dans Recuerdo del hombre tras la puerta, rememora siendo niña, a su abueloson carácter huidizo junto a sus extravagancias, como el hecho de levantar un muro dentro de la casa, dividiendo a la familia. Lo recuerda limpiando los cuadros, arreglando el jardín o regalándole una acuarela. Se acuerda también de la descompuesta caja de pinturas y de cómo ayudó a su abuelo a restaurarla. La última estrofa es extraordinaria, en el sentido de que si la familia hubiera estado más unida, hubiera cambiado el devenir de todos, con menos dolor, incluido el de la poeta: “Tuvimos, habríamos tenido, dos tiempos verbales…”.

Después de estos impresionantes poemas vuelvo a recoger las palabras de Manuel Rico: “Rosa Lentini ha construido un libro duro, emocionalmente intenso, que se nutre de los primeros recuerdos de la infancia, reconstruyendo incluso, las sensaciones previas al nacimiento, que avanza por algunos de los acontecimientos familiares más sentidos, que evoca el tiempo de la escuela sin desdeñar sus zonas más oscuras y lamentables, que tantea en el primer conocimiento del amor y del sexo culpable y que se llena de pesadumbre y de recapitulaciones cuando la muerte acecha a los seres más queridos, sobre todo al padre, y la mirada se llena de hospitales”.*

Las Crisálidas es la segunda parte del libro donde Rosa Lentini hace referencia a la fase de desarrollo de las mariposas, en las que sen envuelven en una cápsula. Merece especial atención el poema En el hospital. El poema se encuentra enmarcado por unos versos de la poeta Sharon Olds. El padre tuvo que visitar de manera frecuente en sus últimos años, los hospitales, de ahí que la enfermedad sea uno de los temas que frecuenten los poemas del libro.

Cierra esta parte el extraordinario poema Lluvia, cuya extensión impide que lo exponga por completo. En él, se produce una ruptura intermedia donde Rosa introduce una narración en prosa poética, que es la que me apetece incluir por lo explícita. Rosa parece querer renacer en el algodón de la crisálida, de los escombros de la memoria de su pasado. La cita del poema son unos versos de la poeta y novelista de origen rumano, Herta Müller.

En la tercera sección, titulada Y así el mundo, la voz poética, tras explorar en las dos partes previas, por un pasado repleto de luces y sombras, ha desarrollado la cualidad del autoconocimiento. Desde un presente tranquilo, logra asimilar su experiencia, buscando a la vez entender tanto su entorno como a sí misma. Es desde el presente, que trata de dar significado a los sucesos familiares y dar un sentido a su vida de niña. De alguna manera, también se enfrenta a las pérdidas, incluidas las propias de la poeta. La muerte es otro de los temas que recorre el libro. En este sentido, son esclarecedores los versos del poema Espacios sin ángeles: “Después de todo las vidas / se enfrentan a sus tumbas”

Sobre las pérdidas propias y los hallazgos, Esther, citando un poema de Elizabeth Bishop (Monographique), interroga a nuestra poeta:

  • “La gran apuesta de la vida es asumir la pérdida”, escribió Bishop. Algo de esto hay en tu poesía. ¿Cómo incorporar lo vivido sin que la melancolía sea tan excesiva que paralice?
  • El poema de Bishop acaba hablando de esa pérdida como desastre, y dice concretamente “no es difícil dominar el arte de perder, por más que a veces/ pueda parecernos (¡escríbelo!) un desastre” (por cierto, tomo la traducción de Joan Margarit y Sam Abrams que publicamos en Ediciones Igitur ). Solo al final la poeta admite el desastre de toda pérdida y el poema entero cobra otro sentido tras ese último verso, y aunque lo dice una sola vez, resalta con cursiva el “escríbelo” previo a la palabra desastre, como diciendo “atrévete”. Ella dominaba muy bien la capacidad de distancia del poeta respecto a su poesía y a sus sentimientos. En mi caso, y como comenta Noni Benegas en su libro de ensayos Ellas resisten, en el texto que me dedica, frente a la locura de los mayores, la niña se convierte en una pequeña adulta, toma la «distancia» de una observadora. En el poema es lo mismo, es sobre todo la narración del testigo, del superviviente, y, por tanto, esta debe ser lo más objetiva posible, la melancolía siempre resulta una gran distorsionadora.
  • Aunque (creo) son dos momentos distintos de lo mismo, ¿qué sucede entre el hallazgo y la pérdida? ¿De qué cuesta reponerse más?
  • Siempre de la pérdida, y muchas veces una vida entera no es suficiente para reponernos, pero retomo de nuevo a Rilke, su idea de que la vida es un constante sobreponerse a la pérdida. En cambio, el hallazgo, incluso el doloroso, es algo que acabará formando parte de nosotros con el tiempo, una vez asimilado; la pérdida, por contra, es una resta, un vacío, algo insustituible, como todos los que han sufrido amputaciones en sus miembros y que dicen seguir sintiendo sus brazos o piernas. Sin embargo, la poesía más responsable —hablo de compromiso moral con la palabra—, lleva en sí una forma de consuelo, porque escribir nos va desvelando nuestra verdad.

El poema titulado Accidente es el cierre de la obra, en el cual se entrelazan los recuerdos y sueños del pasado con la realidad actual.

El final del libro son unas palabras muy pertinentes para el sentido de la obra, que Rosa toma del escritor y compositor Samuel Butler, en las que se manifiesta la conexión entre los fallecidos y los que permanecen en el presente: “Habremos perdido hasta la memoria de / nuestro encuentro… / Y sin embargo nos reuniremos, para separarnos / y reunirnos de nuevo, / Allí donde se reúnen los hombres muertos: / sobre los labios de los vivos”. SAMUEL BUTLER

Después del poemario "Nous avions", Rosa, como ya dije con anterioridad, revisó y modificó algunos poemas para su edición de la "Poésie rassemblée" que se publicaría en 2015. El libro abarcaría desde sus inicios en 1994, hasta el propio Tuvimos, de 2013.

El segundo libro de la Trilogía se titula “Hermosa nada” (2019). En una conferencia, Rosa revelaba de donde provenía su título. Hace referencia a un fragmento del libro de Katherine Ann Porter, “La nave de los locos”, donde una de las protagonistas afirmaba: “Nada, no tengo nada. Solamente tengo nada. Pero no importa, es hermosa y es toda mía”. Dicho fragmento, cierra el libro. Un cuadro de José María Guerrero Medina, vuelve a ilustrar la portada, en este caso es Arlequín.

Hermosa nada Rosa Lentini

Unos versos de la poeta Tess Gallagher, son el epígrafe del libro: “…como quien prolonga / el momento con su muerte intacta, / con su corazón, demasiado sabio, / limpio de los deshechos que llamamos esperanza”.

El poema El soplo del diablo 1, abre el libro, cerrándolo El soplo del diablo 2. Entre ambos, engloba poemas la autora en tres apartados: Familia, Luto de Gigantes. La Lejanía et Viajes al Otro Lado. Rosa recita los poemas El soplo del diablo 1 et Desierto (poema perteneciente a Viajes al otro lado).

Dans Familia, Rosa continúa la exploración que ya iniciara en "Nous avions". En un Exercice de mémoire vuelve a recordar al père, la madre, al hermano, los abuelos o a ella misma, comme dans le poème El primer día, en el que asistimos a su visión de su nacimiento.

Última visita es un poema estremecedor de la agonía de su padre, siendo la poeta testigo de ella y de la impotencia de su madre ante la situación. Como ya ocurriera en "Nous avions", la enfermedad et La mort vuelven a tener presencia en “Hermosa nada”.

Dans le poème Lirios, la poeta se refleja llevando flores a la tumba de un ser querido. Impresionan los versos: “Por tener más cosas en común / con los ausentes que con los vivos / creamos el alma / ideando la sombra de un diálogo”. La relación con los que ya no están, similar a lo que se observa en su obra anterior, se vuelve esencial en este poemario.

Luto de Gigantes. La Lejanía constituye la segunda parte de la obra. En esta sección, la autora utiliza cuentos infantiles como pretexto en varios poemas, para explorar el yo poético y enriquecer el significado, como se observa en Gigantes 5 con la historia de Alicia. A lo largo de esta serie de poemas, se aprecia una cierta relajación en Lentini, donde se evidencian destellos de humor.

Cierra el segmento central el excelente poema Imaginando el cielo, el cual se encuentra enmarcado por unos versos del poeta norteamericano Robert Lowell. Como en el poema anterior, la ironía se hace presente.

Viajes al Otro Lado, es la tercera y última parte del libro y está compuesto por una serie de poemas de viajes reales de la propia poeta, o imaginarios. En el poema La travesía. Egipto, sus impresiones en el presente del viaje se entremezclan con evocaciones de un pasado histórico de Egipto.

El poema Biblia infantil ilustrada, gira alrededor de la expulsión del jardín del edén. El poema presenta un matiz crítico e irónico de manera sutil.

Cierra la trilogía Hablando de objetos rotos, el último libro publicado hasta la fecha por la poeta, “Fuera del día” (2022). Dama en azul, del pintor fetiche de la autora, José María Guerrero Medina, es la ilustración elegida para la portada del libro. Divide el libro la poeta en cinco apartados.

Fuera del día Rosa Lentini

El primer apartado del libro se encuentra bajo el título Donde debería haber una perla (La madre). El epígrafe a los poemas son unos versos de R. M. Rilke: “No capturo recuerdos. / oh, vida, vida: estar afuera”. De nuevo la poeta indaga en la familiadans facetas que aún le quedaban por explorar y exorcizar, en este caso comienza con la madre, être testigo de niña, pero tratando de asimilar desde el presente.

A propósito de la memoria del pasado, me detengo en la entrevista de Esther Peñas à Rosa Lentini:

  • En su poesía, usted propone más que el fulgor de lo contingente, la acumulación vital de quien escribe (esto también se advierte en la extensión de los poemas). ¿Pesa más la memoria que el deseo?
  • Depende de la memoria de cada uno, de lo vivido por cada uno; en mi caso, la memoria pesa y el poema suele alargarse, aunque no siempre. Al igual que los amerindios, pienso que lo que tenemos delante no es el futuro, sino el pasado, y que todo lo acumulado en la vida sirve para clarificarlo más que para revivirlo, y esa transfiguración desde el presente de un pasado menos revisitado que reconstruido, nos ofrece, poco a poco, un cuadro más completo de quiénes somos; la poesía de la memoria no es nunca la sola narración de los hechos, es necesaria también una elaboración poética, una máscara, que ayude a acercarla al lector. El poeta camina sobre una cuerda floja, equilibrando contenido y forma. Desde mi codirección en la revista Hora de Poesía, hasta la de Ediciones Igitur, ambas con mi marido, el escritor Ricardo Cano Gaviria, he leído mucha poesía. Y solo por esa cantidad de lecturas espero saber reconocer los límites, hasta dónde se puede llegar en la narración personal. (Turia Digital, Esther Peñas Interview avec Rosa Lentini).

El extenso Cartografía de una madre, es otro destacado poema que viene enmarcado por unos versos del poeta polaco Czeslaw Milosz. En el prólogo del libro, Edgardo Dobry reflexiona sobre la figura materna presente en el poema: “La madre joven, cartografiada, en otro de los poemas, con su “oscura capa de maquillaje”, con su “cajita ovalada de plástico azul” de la que emergen las pestañas postizas, que la niña ve con sorpresa y un aguijón de rencor. La madre como mujer que circula erotizada, que es “botada… al mar de los sargazos””.*

Continúa Dobry, en relación con el inquietante poema Remando hacia la luz (Mujer acechando en el pasillo)-, refiriéndose a la madre : “Y que, a su vez, erotiza a la niña y casi la entrega, como ofrenda para que el hogar familiar no colapse, al padre”.*

De un lugar equivocado a otro (El hijo), segundo apartado del libro, viene enmarcado por unos versos de Paul Celan: “Yo estoy fuera, sustituyo la ciudad, la patria, / la lengua incluso por la poesía”.

En la primera parte, la atención se enfocaba en la madre, con quien la autora experimentaba una relación ambivalente de amor y odio, especialmente debido a ciertas actitudes que dejaban a la niña vulnerable ante el padre. En este segundo segmento, la autora dirige su mirada hacia su hermano, considerado el hijo preferido de la madre. Desde el momento del nacimiento del hermano, la niña experimenta un doloroso desplazamiento gradual que la poeta siente la necesidad de sanar tantos años después. Los poemas de esta sección son profundamente desoladores, pero principalmente lo es, por lo menos en lo que a mi respecta, el poema Sueño del Dios caído, que inicia con una cita de la escritora Louise May Alcott.

Soñar era una misión es la tercera división del libro. Dos citas preceden a los poemas: "como un dragón dulce como / una cruz con su cola circular / ella se fugó en los sueños de todas”. (MARY NORBERT KÖRTE). "Si en mi arrogancia humana demando leerle / los ojos, no encuentro allí más que mis propios pensamientos animales: / que las criaturas deben encontrarse para consuelo del cuerpo”. (ADRIENNE RICH).

Ante la adversidad, la poeta necesita evadirse mediante el sueño y la imaginación, comme dans Noche de Hospital. Cirugía...

En la misma sección, bajo un verso de la poeta francesa Martine Broda, se encuentra el excelente poema Notas para un viejo poeta (El sueño del ave).

Llegamos a la sección cuarta Al Final… / Esa hermosa esquina que se encuentra bajo el epígrafe de dos citas: "como si un brazo barriera el pasado de su pedestal / y lo arrojara a la papelera“. (MARY JO BANG). “Cerró con llave la puerta a su pasado, / una exiliada por fin”. (CHAVA ROSENFARB)

El extensísimo poema Preludio y viaje es un ejercicio de memoria de la poeta extremadamente doloroso, en el que se produce una escena de abuso del padre para con la niña. Lentini alterna la prosa poética con versos libres.

En la entrevista de Esther Peñas à Rosa Lentini, se resalta el compromiso ético y moral de la poeta. En este contexto, Rosa desvela los abusos infantiles sufridos, tratando de entenderlos a través de la poesía:

  • El compromiso del poeta, ¿queda más allá del lenguaje, queda fuera del día?
  • El compromiso ético, moral, del poeta va más allá de lo contingente, pero también más allá de una poesía social tal como se entendía en el periodo de los años 50 a los 70 del siglo pasado. En Estados Unidos saben encontrar el punto medio entre lo personal y lo social. Es un compromiso con lo real, entendiendo por real no la realidad, sino la narración personal que hacemos de ella. Hacer poemas de experiencias íntimas contadas desde la interioridad, pero no calcando la realidad, sino interpretándola a través de la mediación de la poesía, poemas íntimos sí, pero no confesionales. El compromiso ético del poeta también llega fuera de la palabra, aunque es sobre todo con la palabra. En la trilogía que acabo de cerrar con el libro Fuera del día, y de la que previamente publiqué, también en Bartleby, Tuvimos y Hermosa nada —por cierto, con tres portadas preciosas del pintor José María Guerrero Medina—, incido principalmente en los abusos infantiles dentro de la familia, aunque no es el único tema, si bien es cierto que no la tenía proyectada previamente, y que la fui completando a medida que asumía lo que iba entendiendo. (Turia Digital, Esther Peñas Interview avec Rosa Lentini).

De nuevo, su protagonista es el padre. En anteriores libros, Lentini entregó los poemas El hombre rana I et El hombre rana II. Así, concluye la serie con El hombre rana III. Este poema manifiesta la ambivalencia de la poeta hacia su padre -similar a la que siente por su madre-, evidenciando tanto la fascinación que siente por él como el rechazo que también le provoca.

La Fuga ocupa el último segmento de poemas del libro. Su epígrafe son unos versos de la poeta norteamericana Adrienne Rich: “No es la distancia quien me concita / sino yo que soy distancia”. Forman parte del mismo, dos poemas, el extensísimo El sueño bajo la escafandra et Desde una habitación de hotel (Hablando con el fantasma de mi abuela centenaria). A propósito del poema, Edgardo Dobry en el prólogo, escribe: “Aparece, al final, la abuela como la única que es capaz de ofrecer amparo. Y si, como recuerda Benegas, la poesía última de Lentini debe leerse a la luz de una fuerte consigna del feminismo americano -“lo personal es político”-, la figura de la abuela protectora se vincula con el único momento del libro en que el mundo exterior deja ver su huella: “Srebrenica, Alepo, Mariúpol / cien rostros, ocho mil, veinte, una cara…”. La abuela es la instancia materna, la que llora los abusos e injusticias, la que devuelve amor frente al dolor”.*

Cierran el libro unos versos de la poeta checa Kateřina Rudčenková, que sugieren que Lentini ha logrado exorcizar todos los fantasmas de su pasado a través de su poesía y no necesita volver a enfrentarlos: “El polvo ya no hace ningún mal, / No lo limpies más”.

Sirvan los versos anteriores y esta última pregunta de Esther Peñas à Rosa Lentini, para finalizar el artículo:

  • “El horizonte desvía los barcos / de cualquier tierra prometida”. ¿Lo que preside (o debería hacerlo) en nuestra biografía es el deseo o su persecución?
  • En mi caso, más la persecución que el deseo mismo, no cabe duda. El dramatismo viene siempre determinado entre lo que deseamos que ocurra y lo que ocurre realmente. Es la base de la poesía ese no alcanzar nunca nuestros propósitos, la base de toda escritura y de toda creación es esa frustración. Escribimos como un modo de compensar esa falta, esa fantasía que todos hemos tenido, ese todo inalcanzable, y aunque esa compensación que es el poema nunca puede salvarnos ni cambiar nada, aunque no es una victoria, siempre acaba siendo una ganancia, porque donde antes no había sino una página en blanco, ahora hay un poema o un libro. (Turia Digital, Esther Peñas Interview avec Rosa Lentini).

REFERENCIAS BIBLIOGRÁFICAS Y AUDIOVISUALES

Poesía completa Rosa Lentini

Rosa Lentini publicó en 2013 el poemario "Nous avions". Un libro vital para la autora, porque logra confrontar un pasado de claroscuros con una mirada desde el presente y tratando de comprender a la niña de entonces dentro de un complicado entorno familiar. A raíz de este libro, la autora siente la urgencia de revisar y reestructurar toda su poesía anterior, lo que la lleva a publicar en 2015 una recopilación de su obra hasta ese momento, incluyendo el libro antes mencionado, "Tuvimos”. Así, casi toda la obra de la poeta es presentada de nuevo, lo que la convierte en una lectura esencial. Además, el prólogo de Eduardo Milán brinda comentarios valiosos que ayudan a adentrarse en la poesía de Lentini.

Ciclo de poemarios “Hablando de Objetos Rotos”

Aunque "Nous avions" (2013) ⬈ ya se encuentre incluido en su "Poesía Reunida”, es el libro con el que inicia su último y definitivo ciclo sobre su pasado, Hablando de Objetos Rotos. “Hermosa Nada” (2019)⬈ es el segundo poemario y “Fuera del Día” (2022)⬈ es el tercer y definitivo libro con el que concluye el ciclo. A su vez, es la última obra hasta la fecha compuesto por Rosa Lentini. Las portadas de los libros las podéis observar más arriba. Los tres libros contienen unos prólogos o epílogos excelentes.

“La máscara del poeta: Ensayos sobre la poesía de Rosa Lentini” Ígitur, 2023

La máscara del poeta

Es un libro de ensayos editado por la propia editorial de Rosa Lentini Et son partenaire Ricardo cano gaviria, Ediciones Ígitur. Editorial muy interesante, pero desgraciadamente desaparecida. En el libro, de manera acertada, han recopilado todos los prólogos y epílogos de los poemarios de Rosa Lentini, añadiendo algunos artículos que se han acercado a la poesía de la poeta. Completan el libro tres entrevistas realizadas a Rosa Lentini, una de las cuales es la concedida a la Revista Turia, la cual he ido desgranando en el artículo. Libro, por tanto, indispensable para conocer en mayor profundidad a la poeta y su poesía.

Poetas en la radio: Rosa Lentini (© UNED)

El documento sonoro de la UNED es indispensable para conocer y escuchar a Rosa Lentini disertar sobre su poesía. Poetas en la radio: es un espacio creado por Ana Isabel Zamorano Rueda, profesora del Departamento de Filologías Extranjeras, Facultad de Filología UNED. Coordinadora del Seminario permanente sobre literatura y mujer, UNED. Y junto a ella, Rosa María García Rayego, profesora de Filología Inglesa, poeta y crítica literaria, Universidad Complutense de Madrid. Miguel Minaya Vara ejerce como redactor – locutor, CEMAV, UNED. Ambas profesoras nos acercan a la poesía de Rosa Lentini, y a su vez, conversan con ella. Este documento tiene una Licencia: Reconocimiento-NoComercial-CompartirIgual 3.0 España (CC BY-NC-SA 3.0 ES).

Documentos visuales

En los dos vídeos siguientes, además de las presentaciones sobre la obra poética de Rosa Lentini, tendremos la oportunidad de escuchar a la poeta en persona disertando sobre su propia poesía y recitando diversos poemas extraídos de sus poemarios.

Rosa Lentini en el ciclo “Cita con la poesía”, organizado por Ángela Serna
Rosa Lentini presenta “Fuera del día” junto a Noni Benegas y Rosana Aquaroni, en la Librería Alberti.

Imagen de la Entrada: Rosa Lentini, Ediciones Ígitur.

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