En Début de 1964Le Dr Martin Orne informé Anne qui avait accepté une proposition de recherche et d'enseignement au Université de Pennsylvanie en septembre de la même année. Anne ressenti un malaise, une fois la thérapie parue consolidée. Cependant, l'heureuse coïncidence se produirait qu'à la fin du mois de janvier, Tillie Olsen l'a présenté à un ami psychiatre de Californie, Anne Wilder. Plus sauvage était un peu plus âgé que Anne, très heureux et fasciné par les écrivains. Ils se sont connectés instantanément et une amitié et une relation épistolaire prolongées émergeraient entre les deux. Cependant, Plus sauvage Il a mentionné qu'il serait difficile de remplacer Dr Orne. Pour atténuer cette situation, Anne décidé de rédiger un résumé des séances et des notes de Orné, ainsi que les vôtres, en plus de vous envoyer des cassettes thérapeutiques pour vous faciliter la tâche.
Il se trouve que Plus sauvage souffrait d'une maladie dégénérative "lupus", se connectant dans une plus grande mesure Anne avec elle, ses souffrances et les possibles lien commun la suicide et la mort. A ce propos, il lui en a parlé Anne, au moyen d'une lettre. Cependant, Plus sauvage, afin d'éviter tout type de malentendu, a pris sur lui de le clarifier dans une autre lettre : « Cela peut vous paraître anodin, mais même dans mes pires moments de désespoir extrême, j’ai pensé […] qu’il serait insensé de me suicider. Entre autres parce que je ne tarderai pas à la perdre. […] J'aime la vie et les choses et objets dont j'ai à ma disposition ici sur Terre. "Des feuilles d'herbe, par exemple". (traduction deRoser Berdagué, Op. cit.). Dans cette lettre, Plus sauvage Je ferais sûrement d'autres aveux sur le solitude de l'être humain face à la mort, parce que Anne il a répondu: «Je réfléchissais davantage aux réalités de la mort (la vraie mort) après avoir lu votre lettre et j'ai pensé, après vos paroles, que c'était ça. Certainement, ce qu’il y a de terrible dans la mort… c’est qu’il faut le faire seul. ». (« Anne Sexton : Un autoportrait en lettres » Éd. Lintéo, 2015).
Dans Février de 1964, compose l'un de ses poèmes les plus représentatifs, "Envie de mourir" (Vouloir mourir). Dans ce document, cela affecte une fois de plus le suicide et la mort, en plus du sexe. À Orné Elle lui a dit qu'elle ne voulait pas mourir mutilée à l'hôpital, comme sa mère. Il a également révélé que il était fasciné par la mort de Sylvia Plathdans pleine beauté. À Anne Wilder Il lui envoya le poème et quelques lettres très intéressantes : «Je vous écris pour partager quelques idées. Non pas pour les écrire mais simplement pour vous en parler. D'après les carnets de Camus… « un intellectuel est quelqu'un dont l'esprit s'observe. J’aime ça, parce que je suis heureux d’être les deux parties. Et d'après quelque chose que j'ai lu il y a quelques mois et dont j'ai oublié la source... « une vie sans engagement ne vaut pas la peine d'être vécue » […] Ma thérapie dégénère en SEXE. Oh mon Dieu, il y a vraiment certaines choses que j'évite, évite, évite ! Mais nous y sommes arrivés par la petite porte, en commençant par le poème « Wanting to Die » [VM]… et la discussion sur le sexe de la mort. Quand (selon moi) la mort vous saisit et vous traite comme un chiffon, c'est un homme. Mais quand on se suicide, c'est une femme.". Et aussi en février, encore sauvage: « […] Je travaille comme un fou sur cette partie (désormais évidente) de poèmes sur la mort. Maxine dit que je vais exorciser toutes mes pulsions suicidaires et m'en débarrasser. Je crois que oui. Mais je m'en fiche non plus ! Une putain de bonne idée. Et c’est bien aussi de faire quelque chose avec ça.. (Les deux lettres de « Anne Sexton : Un autoportrait en lettres » Éd. Lintéo, 2015). Anne nous récite "Vouloir mourir".
Vouloir mourir /// Since you ask, most days I cannot remember. / I walk in my clothing, unmarked by that voyage. / Then the almost unnameable lust returns. // Even then I have nothing against life. / I know well the grass blades you mention, / the furniture you have placed under the sun. // But suicides have a special language. / Like carpenters they want to know which tools. / They never ask why build. // Twice I have so simply declared myself, / have possessed the enemy, eaten the enemy, / have taken on his craft, his magic. // In this way, heavy and thoughtful, / warmer than oil or water, / I have rested, drooling at the mouth-hole. // I did not think of my body at needle point. / Even the cornea and the leftover urine were gone. / Suicides have already betrayed the body. // Still-born, they don’t always die, / but dazzled, they can’t forget a drug so sweet / that even children would look on and smile. // To thrust all that life under your tongue! — / that, all by itself, becomes a passion. / Death’s a sad bone; bruised, you’d say, // and yet she waits for me, year after year, / to so delicately undo an old wound, / to empty my breath from its bad prison. // Balanced there, suicides sometimes meet, / raging at the fruit, a pumped-up moon, / leaving the bread they mistook for a kiss, // leaving the page of the book carelessly open, / something unsaid, the phone off the hook / and the love, whatever it was, an infection. // February 3, 1964
Désir de mourir (Vouloir mourir)
Depuis que vous me le demandez, il y a de nombreux jours dont je ne me souviens même pas.
Je marche avec mes vêtements, sans marques de ce voyage.
Puis, le désir presque indescriptible revient.
Même alors, je n'ai rien contre la vie.
Je connais bien les brins d'herbe dont tu parles,
les meubles que vous avez placés au soleil.
Mais les suicides ont un langage particulier.
Comme les menuisiers, ils veulent savoir quels outils.
Ils ne demandent jamais pourquoi construire.
Deux fois je me suis déclaré simplement,
J'ai possédé l'ennemi, j'ai dévoré l'ennemi,
Je lui ai enlevé son travail, sa magie.
De cette façon, lourd et réfléchi,
plus chaud que l'huile ou l'eau,
Je me suis reposé, bavant du trou dans ma bouche.
Je n'ai pas pensé à mon corps au bout de l'aiguille.
Même la cornée et les urines restantes ont disparu.
Les suicidés ont déjà trahi le corps.
Pas nés, ils ne meurent pas toujours,
mais éblouis, ils ne peuvent pas oublier une drogue si douce
que même les enfants souriraient en le regardant.
Mettre toute cette vie sous ta langue !…
cela, en soi, devient une passion.
La mort est un os triste ; meurtri, diriez-vous,
et ça m'attend toujours, année après année,
pour défaire doucement une vieille blessure,
pour vider mon souffle de sa cruelle prison.
En équilibre, les suicides se retrouvent parfois,
avide de fruits, une lune gonflée,
laissant le pain qu'ils ont pris pour un baiser,
laisser la page du livre ouverte de quelque manière que ce soit,
quelque chose à dire, le téléphone est décroché
et l'amour, quoi qu'il en soit, une infection.
3 février 1964
Extrait de : Vivre ou mourir (Vivre ou mourir, 1966) Traducción de Ana Mata Buil, “Poesía completa”, Ed. Lumen, 2024
informe Plus sauvage (qui aime aussi la littérature, ne l'oublions pas), qui adore aller en librairie, qui y est allé avec un ami et a acheté un bon assortiment de livres : « Carnets 1935-1943 »de Camus; « Le deuxième sexe »de Simone de Beauvoir; "L'enfer"de Dante; "Une saison en enfer"de Rimbaud, "Mort d'un vendeur" de Meunier; «L'anthologie de Spoon River»de Edgar Lee Maîtres, et plein d'autres.
Orné Il a cherché un remplaçant au printemps, Dr Frédéric Duhl (dans la biographie de Diane Bois un pseudonyme est mentionné, mais Linda Gray le révèle dans le sien parce que son nom apparaît dans Le New York Times). Anne J'y allais un jour par semaine avec lui et deux avec Orné. En plus de "Vouloir mourir", écrivit d'autres poèmes adressés d'une manière ou d'une autre à ses médecins : "La nuit de noces" (La nuit de noces) et « KE 6-8018 », qui était le numéro de téléphone du Docteur Orne, et dont la strophe finale se termine ainsi : «Je n'attendrai pas près des traces / en contemplant la mort, / cette pierre solitaire. / Je crierai vers l'enfant-fils que je n'ai jamais eu. / Je pleurerai comme un juif devant les portes. / Je marquerai la blessure encore et encore / et vous ne céderez pas / et il n'y aura rien, / dame noire, rien, / même si j'attendrai, / déchaînée et ignorée.. [de: Vivre ou mourir (Vivre ou mourir, 1966) Traduction de Ana Mata Buil, Op. cit.].
À la mi-mai, Anne et Kayo ils ont parcouru Europe. Pour Corsaire, Rome, Venise, Zurich, The Forêt Noire, Paris. Même s'ils appréciaient leur aventure, Anne vécu des hauts et des bas émotionnels et, même si je n'en ai pas parlé à Kayo, avait très envie de rentrer chez lui.
Il avait obtenu une bourse du Fondation Ford et a repris son jeu "Le traitement", qui a changé pour le titre "Dites-moi que votre réponse est vraie". Dans l'œuvre, fidèle à ses thèmes, le personnage principal est une jeune fille qui s'est suicidée. Grâce à la préparation du travail, il a essayé d'oublier la marche prochaine du Dr Martin Orne, "son père, sa maman et sa grand-mère", comme il l'a souligné dans une lettre à sauvage.
Il a composé un poème pour sa fille Jolie, qui avait onze ans, "Petite fille, mon haricot vert, ma précieuse épouse." (Petite fille, mon haricot vert, ma charmante femme). Ses trois dernières strophes : « Oh, petite fille, / mon haricot vert, / comment cultives-tu ? / C'est comme ça qu'on grandit. / Trop de gousses pour toutes les manger. // Ce que je veux te dire, Linda, / c'est qu'il n'y a rien dans ton corps qui ment. / Tout ce qui est nouveau dit la vérité. / Je suis là, cette autre personne, / un vieil arbre en arrière-plan. // Chérie, / tiens-toi à côté de ta porte, / sûre de toi, une pierre blanche, une bonne pierre... / Aussi exceptionnelle que le rire / tu allumeras l'étincelle, / la nouveauté !. 14 juillet 1964 [de: Vivre ou mourir (vivre ou mourir, 1966), traduction de Ana Mata Buil, Op. cit.]. Linda rapporte des épisodes troublants avec sa mère. Il est venu vers son lit et Jolie Elle fit semblant de dormir sur le côté, écoutant les gémissements de sa mère et comprenant qu'elle se masturbait. Jolie il pense que sa mère était s'identifier à elle dans cette transition vers la puberté, dans lequel il se trouvait. La situation en elle-même lui était désagréable.
Anne s'est effondré fin juillet, alors que le Dr Orne Il a terminé ses préparatifs. Il Dr Frédéric Duhl était absent. Orné a ordonné son admission en psychiatrie la Hôpital général du Massachusetts. Au médecin traitant, Anne je le surnommerais "Jack Frost". Lors d'une conversation avec lui, lorsqu'il lui a demandé de quel type de maladie elle souffrait, elle a répondu que c'était hystérique. Quant à savoir si elle était névrosée ou psychotique, Anne a exprimé son peur de la psychose, car il craignait de perdre le contrôle, se souvenant que son grand-père était mort dans une camisole de force et Mamie elle est morte folle. Ils ont modifié son traitement, mais il avait des problèmes et lorsqu'il a été libéré, le Dr Dhul, a décidé d'administrer Thorazine, un médicament utilisé chez les personnes atteintes de schizophrénie et de scissions. On ne sait pas encore grand-chose de ses contre-indications et de ses effets, qui Anne que vous pourriez ressentir, comme des tremblements, des distorsions faciales, une sédation, une prise de poids ou une photosensibilité.
Il semble que le médicament soit devenu plus stable Anne. L'inconvénient qu'il n'aimait pas le plus était de ne pas pouvoir bronzer, comme il l'a souligné à Plus sauvage dans une lettre, en plus de dire qu'il était à l'aise avec le Dr Frédéric Duhl (dans le livre des lettres, ils le nomment comme Deitz): « Tu parles de folie… mon côté frénétique est sous contrôle grâce à Thorazine… sauf un jour à New York où j'ai oublié de le prendre et je suis sorti acheter un CHIEN en peluche de quatre pieds de haut (c'est pour moi). […] Je pense que le Dr Deitz est très intelligent, très intuitif… Je ne fais que travailler… Je ne sors pas beaucoup au soleil ; Je ne peux pas de toute façon à cause de la Thorazine, Deitz, très gêné, ne m'a rien prévenu. Il m'a dit « Je pensais que tu avais dit que tu rentrais travailler : je ne pensais pas que tu allais sortir ! »… Je lui ai dit que ce n'était pas étrange qu'il écrive aussi en extérieur… et surtout après deux semaines d'être enfermé dans un pavillon « pas d’air, pas de ciel ».. («Anne Sexton: un autoportrait…», Op. cit.).
Bourse gué lui a permis la représentation de son œuvre dans un théâtre et Anne choisi le Théâtre Charles de Boston. Ben Shaktman Il était chargé de réaliser le projet. Elle l'a rencontré dans un restaurant. Ben manifesté à Diane Bois Quoi Anne Elle était radieuse, mais elle s'est absentée plusieurs fois de la salle de bain pour y revenir en raison de sa nervosité, selon ce que lui a raconté Anne. Ils collaboreront jusqu'en mars 1965, date à laquelle Ben Il a déménagé à New York.
Il y a un lettre décourageante Quoi Anne Envoyé le 13 de Octobre de 1964à Anne Wilder, lequel Diane Bois ne fait pas référence. Je comprends que votre médicament a été modifié, peut-être en raison d'effets secondaires du médicament. Thorazine, à laquelle Anne semble vouloir revenir, puisqu'il est dans un état dépressif avec pensées suicidaires. Il attend un appel du médecin Dhoul Et en attendant, écris à sauvage: « Anne, je ne veux pas vivre. Je vous écris juste pour vous le dire, pas pour vous avertir. Je lui ferai savoir. Je te le dirai. JE NE LE MENACE PAS. Qui vais-je menacer de toute façon, personne. Il m'a seulement menacé. Je ne fais que me suicider. À personne d’autre. Maintenant écoutez, la vie est belle, mais JE NE SUIS PAS CAPABLE DE LA VIVRE. Je ne peux même pas l'expliquer. Je sais à quel point cela semble stupide... mais si vous saviez ce que ça fait. Être vivant, oui, vivant, mais être incapable de vivre. ». («Anne Sexton: un autoportrait…», Op. cit.).
En décembre Ils ont déménagé à Weston., où il a vécu Billie et Anne a grandi. La maison, dans 14 de Route du Chêne Noir, sur deux étages, était située dans un quartier résidentiel confortable avec un meilleur système scolaire pour les filles. Le jour du déménagement, Anne il l'a passé à pleurer à la maison Sandy Robart, son voisin et ami, dont elle devrait se tenir à l'écart. Ils ont également publié une annonce pour avoir une femme au foyer, qui Anne il voulait, comme il l'a dit sauvage, c'était "comme une mère" pour les filles.
Il a écrit un poème dédié à Snodgrass, dans lequel il l'a comparé à Icare: « À un ami dont l’œuvre a triomphé » (extrait de son deuxième livre). Ses derniers vers : « Ce n'est pas grave si la mer arrête sa chute ! / Voyez comment il salue le soleil et plonge / pendant que son père sensé s'enfuit vers la ville.. (Traduction de Ana Mata Buil, Op. cit.). Anne, Il s'est identifié à Icare, dans le sens où le Thorazine Cela l’empêchait de s’approcher du soleil et ralentissait sa créativité. J'avais cependant l'espoir de conserver une partie de Labyrinthe, s'il parvenait à s'adapter aux médicaments.
Anne Wilder et Sacristain Ils ont eu une réunion, il y a eu des insinuations, même si, selon Plus sauvage, il a été Anne celui qui l'a fait en premier :« …la vérité est que vous, cher Icare, avez été le premier […] à faire allusion à […] ce qui semble avoir été commodément oublié. » Et dans un autre, il le prévient et le prévient, comme ses thérapeutes : “¿Crees por un momento que, estando al corriente del polvorín que es tu vida y conociendo tu extrema despreocupación e ingenuidad con respecto a la intimidad, etc., me habría arriesgado no sólo yo sino, lo que es más importante, tú, en cette situation? Oh vraiment? Tu le crois?". Anne très bouleversée, elle a nié : «J'AIME LINDA (est-ce étrange ?) J'AIME MAXINE (est-ce que c'est ?) J'AIME LE DOCTEUR ORNE (est-ce que c'est ?) Je veux dire, ce n'est pas étrange, est-ce sexuel ? ça l'est?? Pour l'amour de Dieu, n'est-ce pas ?? […] Icare était pur. Qui en doute ? Je veux dire, si je t'écoutais, je commencerais à en douter » […] (Pourquoi suis-je fou ? Je ne sais pas ? Non !) Mais ne changeons pas la vérité poétique. Cela avait une signification différente pour chacun”. (traduction des lettres : Roser Berdagué, Op. cit.).
Anne Il voulait voyager en Floride, mais il devait financer son voyage par des récitals. Le médecin a arrêté la Thorazine. Elle était accompagnée de Anne Wilder, qui, dans son premier considérant, s'étonnait de la dissociation existant dans Anne, entre la femme dans la vie réelle et la femme poète dans la vie créatrice, comme elle le reflète dans son journal : « Je ne me sens que légèrement surpris, mêlé au public de ses récitals de poésie, en l'entendant dire la VÉRITÉ sur la condition humaine, la possibilité de sentiments et d'expériences humaines, et en réalisant plus tard avec une perception aveugle et ancienne que dans la vraie vie il ne peut pas « mettre cette sagesse en action et cela a aussi peu de réalité que voler vers la lune.. (traduction deRoser Berdagué, Op. cit.).
Dans des conversations avec Diane Bois, Anne Wilder Il exprime sa surprise face aux préparatifs des récitals : les boissons qu'il avait dans sa valise, les cigarettes, les somnifères, les appels téléphoniques à Kayo chaque nuit, au cours de laquelle j'ai observé son changement radical de personnalité : "Voici votre princesse...", les transes dans lesquelles il entra... Alors qu'ils avaient déjà eu plusieurs récitals, il arriva un moment où Anne Il lui a exprimé son amour et ils ont dormi, a-t-il avoué Plus sauvage à bois. A propos de l'expérience, je composerais le poème "Ton visage dans le cou de la salope" (Votre visage sur le cou du chien). Sa première strophe commence ainsi : « L'après-midi commence. / Vous êtes assis sur l'herbe / avec votre visage patiné sur le cou du chien. / En ce moment / vous êtes tous les deux aussi immobiles que sur une photo. / Cette chienne galeuse devrait se laisser déranger par une mouche, / elle devrait courir dans un immense champ, / chasser les lapins et les mouffettes, / coincer les chats, lécher les insectes sur ses fesses, / et arrêter de t'utiliser.. 19 mai 1965 [de: Vivre ou mourir (vivre ou mourir, 1966), traduction de Ana Mata Buil, Op. cit.].
A son retour, Anne Elle était radieuse, mais a rapidement avoué Plus sauvage sa bisexualité et qu'il avait aimé être avec elle. Il lui a envoyé le poème précédent, sur l'expérience et Plus sauvage Il lui a dit qu'il le connaissait presque par cœur, qu'il l'avait aimé. A la fin de l'été, Anne organisé un dîner pour Plus sauvage et ne s'est pas comporté correctement avec elle. Plus sauvage compris que Sacristain Je voulais établir une barrière entre eux. Le lendemain, Anne Il a demandé pardon. Ils continueraient à s'écrire et à s'appeler au téléphone, mais la proximité qu'ils avaient en mai ne se reproduirait plus. Ce qui s'est produit grâce à cette expérience de mai, c'est le retour de la créativité. Anne Il a sauvé quelques vers qu'il avait écrits sur une serviette, « note de suicide » (Note de suicide), préparant plusieurs ébauches jusqu'à trouver la version finale. Le poème contient deux citations : "Tu me parles de narcissisme, mais je te dis qu'il s'agit de ma vie" (Artaud), et "A cette heure, permettez-moi en quelque sorte de léguer toute la dépouille à mes filles et à leurs filles." (Anonyme). La dernière strophe du poème : « Cher ami, / s'il vous plaît, ne pensez pas / que je visualise des guitares jouant / ou mon père cambrant ses os. / Je n'attends même pas la bouche de ma mère. / Je sais que je suis déjà mort : / une fois en novembre, une fois en juin. / Comme c'est étrange de choisir à nouveau June, / si spécifique avec ses seins et son ventre verts. / Bien sûr, ils ne joueront pas de guitares ! / Évidemment, les serpents ne le remarqueront pas. / New York s'en fiche. / La nuit, les chauves-souris voltigeront dans les arbres, / elles sauront tout, / elles verront ce qu'elles ont perçu toute la journée. juin 1965 [de: Vivre ou mourir (vivre ou mourir, 1966), traduction de Ana Mata Buil, Op. cit.].
Il a encore écrit « Un petit hymne simple » (Un petit hymne simple), dédié à Joie, qu'il avait laissé incomplet lorsqu'il avait eu des problèmes avec ses médicaments. Une strophe : « Oh, fille Humpty-Dumpty, / Je t'ai appelée Joy, ma joyeuse Joy. / Ce nom est une chanson en soi. / En te nommant ainsi, j'ai nommé... / toutes les choses que tu es... / sauf le fossé / dans lequel je t'ai laissé autrefois, / comme une vieille racine qui n'a pas pris racine, / ce fossé dans lequel je t'ai laissé je t'ai quitté / pendant que je naviguais dans la folie / au-dessus des immeubles et sous mon parapluie, / j'ai navigué pendant trois ans / pour que la première bougie / et la deuxième bougie / et la troisième bougie / se brûlent sur ton gâteau d'anniversaire. / Ce fossé que j’ai tant envie d’oublier / et que tu essaies chaque jour d’oublier. Mars 1965 [de: Vivre ou mourir (vivre ou mourir, 1966), traduction de Ana Mata Buil, Op. cit.].
Il a récupéré un poème d'avant l'été au cours duquel il a rencontré Snodgrass, "Moi en 1958" (Soi en 1958). Dans le poème, Anne Essayez de revendiquer le rôle des femmesson individualitéson identité. À l'époque où je vivais Anne, les femmes devaient se consacrer aux tâches ménagères et faire plaisir à leur mari. Il nous le récite Anne.
Soi en 1958 /// What is reality? / I am a plaster doll; I pose / with eyes that cut open without landfall or nightfall / upon some shellacked and grinning person, / eyes that open, blue, steel, and close. / Am I approximately an I. Magnin transplant? / I have hair, black angel, / black-angel-stuffing to comb, / nylon legs, luminous arms / and some advertised clothes. // I live in a doll’s house / with four chairs, / a counterfeit table, a flat roof / and a big front door. / Many have come to such a small crossroad. / There is an iron bed, / (Life enlarges, life takes aim) / a cardboard floor, / windows that flash open on someone’s city, / and little more. // Someone plays with me, / plants me in the all electric kitchen, / Is this what Mrs. Rombauer said? / Someone pretends with me— / I am walled in solid by their noise— / or puts me upon their straight bed. / They think I am me! / Their warmth? Their warmth is not a friend! / They pry my mouth for their cups of gin / and their stale bread. // What is reality / to this synthetic doll / who should smile, who should shift gears, / should spring the doors open in a wholesome disorder, / and have no evidence of ruin or fears? / But I would cry, / rooted into the wall that / was once my mother, / if I could remember how / and if I had the tears. // June 1958-June 1965
Moi en 1958 (Soi en 1958)
Qu'est-ce que la réalité ?
Je suis une poupée de plâtre ; sédiment
avec des yeux qui s'ouvrent sur l'abîme sans toucher terre ni coucher de soleil
chez quelque personne vernie et souriante,
des yeux qui s'ouvrent, bleus, d'acier et se ferment.
Suis-je à peu près un moi ? Un migrant en déplacement ?
J'ai des cheveux, ange noir,
ange noir remplissant à peigner,
pieds en nylon, bras lumineux
et des vêtements publicitaires.
je vis dans une maison de poupée
avec quatre chaises,
une fausse table, un toit plat
et une grande porte principale.
Beaucoup sont venus à ce petit carrefour.
Il y a un lit en fer
(la vie s'agrandit, points de vie),
un sol en carton,
des fenêtres qui s'ouvrent sur la ville de quelqu'un,
et un peu plus.
Quelqu'un joue avec moi
Il me plante dans la cuisine avec tout ce qui est électrique,
Est-ce ce que Mme Rombauer a dit ?
quelqu'un fait semblant avec moi
—J'étais pétrifié par leurs bruits—
ou me place dans son lit bien fait.
Ils pensent que je suis moi !
Sa chaleur ? Votre chaleur n'est pas une amie !
Ils fouinent dans ma bouche à la recherche de leurs verres de gin
et son pain rassis.
Quelle est la réalité
pour cette poupée synthétique
que je devrais sourire, je devrais changer d'attitude,
Il faudrait ouvrir grand les portes avec un bouleversement complet,
sans avoir de signes de ruine ni de peurs ?
Mais je pleurerais,
enraciné dans le mur
Autrefois, elle était ma mère,
Si je pouvais me rappeler comment
et si j'avais des larmes.
Juin 1958-juin 1965
Extrait de : Vivre ou mourir (Vivre ou mourir, 1966) Traducción de Ana Mata Buil, “Poesía completa”, Ed. Lumen, 2024
En juin, Anne Il avait environ vingt-sept poèmes pour son prochain livre, "Vivre ou mourir" (vivre ou mourir), mais je voulais quand même compléter le tout avec quelques autres.
De nombreux poètes en herbe lui ont écrit et Anne Il répondait à tout le monde en leur prodiguant des conseils. En août, il est parti en vacances Dr Dhul déjà Anne Il était terrifié. je reviendrais à Jolie, qui était avec Joie profitant d'un camp, au grand dam de la jeune fille.
Une anthologie a été publiée en Angleterre, « Poèmes sélectionnés », se vendant à mille exemplaires en peu de temps. L'écrivain, travailleur social et militant, Lois Ames, je voulais écrire une biographie sur Sylvia Plath et contacté Anne, parce que je savais que je l'avais rencontrée. Anne Il n'était pas en mesure de lui offrir les informations qu'il aurait souhaité, en raison du peu de temps qu'ils passaient ensemble, mais à partir de ce moment-là, ils seraient de bons amis et plus tard, il lui demanderait d'être sa biographe. Lois Ames comblerait progressivement le vide laissé Anne Wilder. D'autre part, Lois Ames avait une expérience clinique et savait écouter patiemment.
À la mi-janvier 1966, devant une portée de chiots Dalmatien de son chiot Penny, l'idée est née de compléter le manuscrit de "Aimer ou mourir" avec le poème "Vies" (en direct). Je le terminerais le dernier jour de février et inclurais la citation : « Vivez ou mourez, mais n'empoisonnez pas tout », d'après le livre de Ci-dessous, "Herzog". Les vers finaux continuent ainsi : « Alors je dis Vivre, / et je fais trois fois le tour de mon ombre / pour nourrir nos chiots nouvellement arrivés, / les huit Dalmatiens que nous n'avons pas noyés, / malgré les avertissements : Avortement ! La destruction! / Malgré les seaux d'eau qui attendaient / pour les noyer, pour les enfoncer au fond comme des pierres, / ils sortaient, sortant la tête en premier, / libérant des bulles bleu-cataracte / et le museau à la recherche des tétons. / Pas plus tard que la semaine dernière, huit Dalmatiens, / 300 g, empilés comme un tas de bois de chauffage, / chacun / comme un / bouleau. / Je promets d'aimer davantage s'ils arrivent, / car malgré la cruauté / et les wagons bondés se dirigeant vers les fours, / je ne suis pas ce à quoi je m'attendais. Je ne suis pas un Eichmann. / Le poison n'a tout simplement pas fonctionné. / Donc je ne me promenerai pas pendant mon quart de travail à l'hôpital / en répétant La Messe Noire et tout ça. / Je dis Vivez, Vivez parce que le soleil existe, / le rêve, le don nerveux. Dernier jour de février 1966 [de: Vivre ou mourir (vivre ou mourir, 1966), traduction de Ana Mata Buil, Op. cit.].
Il a commencé à écrire un roman en mars, "Mariage", qui ne finirait jamais. La Thorazine n'a pas aidé et même son équilibre mental a fluctué, ce qui lui a rendu difficile l'écriture. Au niveau scolaire, Joie Elle a été rétrogradée à Weston, en raison de son niveau inférieur de Newton. Les enseignants ont également recommandé un traitement psychiatrique. Anne ironiquement, tout ce qui manquait était Jolie pour compléter une thérapie familiale.
A cette époque, une équipe du Télévision éducative nationale, demandé Anne autorisation de réaliser un documentaire. Anne Il a parlé de différentes facettes, a montré son lieu de travail, sa vie de famille et a lu plusieurs poèmes.
Cette année, je correspondrais avec l'écrivain, poète, critique littéraire et professeur, James Dickey. Dans la première partie, j'ai déjà mentionné qu'il critiquait négativement les deux livres de Anne et elle a été blessée. A la fin de l'année précédente, Anne Il a pu lui parler après une conférence, aplanir les différends et entamer une relation amicale.
Anne Il était clair qu'elle voulait être son amie, mais rien de plus. Dickey, lui dit la même chose. Cependant, un soir, rencontre Dickey ivre, il l'a appelée pour lui demander de lui dire qu'elle l'aimait. Anne d'accord et Kayo Il a entendu la conversation. Il ne semble pas qu'il ait pris cela très au sérieux, car Anne Il recevait fréquemment des appels de poètes et Kayo Il les considérait comme ennuyeux et fous. Dickey j'aurais cette année Prix national du livre pour le recueil de poèmes «Le choix du Buckdancer». avec son roman "Délivrance" (1970), gagnera en popularité grâce à sa transformation en film en 1972.
Philippe Legler, jeune professeur et poète responsable du département d'anglais de la Collège Sweet Briar de Virginie, Je l'ai Anne un contrat de 500 $ pour donner des récitals Pennsylvanie, Maryland et Virginie. Anne était accompagné de Jolie, qui avait déjà treize ans et qui a rencontré Philippe au récital Collège Sweet Briar. Jolie Il a déclaré que lors de la fête qui a suivi le récital, sa mère avait mélangé des pilules et de l'alcool et avait fait des avances à Philippe. Ils l'ont emmenée au motel et Jolie j'ai passé une nuit pénible : «Je suis resté éveillé cette nuit-là, inquiet qu'il ait pris trop de médicaments, me retournant et me retournant dans mon lit enfoncé, retenant ma respiration pour voir si je pouvais encore entendre le sien. La nuit s'est écoulée lentement et je me demandais, allongé là : « Combien en a-t-il pris ? Que dois-je faire si je n'entends plus sa respiration ? Comment puis-je l'emmener à l'hôpital si je ne sais même pas où elle est ? Lorsque l’aube a finalement glissé sa langue rose à travers les coins des fenêtres, j’étais trop fatiguée pour m’en soucier davantage. À la lumière du jour, j'ai pu déterminer qu'elle était toujours en vie. « Nous avions vaincu la longue nuit ». (« À la recherche de Mercy Street » Linda Gray Sexton. Traduction de Ainize Salaberri. Éd. Navone, 2018).
Anne, le lendemain, décide d'envoyer une lettre à Phil, s'excusant de son comportement. Lui, captivé par les charmes de Anne, lui écrit une lettre d'amour accompagnée de plusieurs de ses poèmes. Il était marié et sa femme était enceinte. Il semble que avait été admis dans un hôpital psychiatrique et traversait des circonstances similaires à celles de Anne. L'intensité de Phil n'est pas passé inaperçu Anne et il lui répondit en lui demandant de ne pas cesser de lui envoyer ses lettres : « Le problème est de savoir comment se passer de vous, car quelqu'un comme vous n'apparaît pratiquement jamais. Pour l'amour de Dieu, continuez à m'écrire même si je ne peux pas vous répondre à chaque fois. J'ai besoin de tes lettres comme j'ai besoin de nourriture. Ne montrez pas cette lettre à votre femme. C'est le genre de lettre d'amour qu'il ne faut pas écrire. Mais pourquoi pas? Nous sommes tous les deux fous, fous, fous, et c'est vrai que j'ai vu tout ce qui se passait et toi aussi.". (traduction deRoser Berdagué, Op. cit.). Tous deux entameront une relation épistolaire intense, avec de fréquents appels téléphoniques.
Anne Elle avait des saignements menstruels abondants et craignait qu’il ne s’agisse d’un cancer. Pour cette raison, elle a dû être hospitalisée, où une biopsie a été réalisée, confirmant des résultats favorables. Finalement, ils ont réussi à contrôler le saignement en utilisant "la pilule". Ce sont deux jours de confinement qui ont donné naissance à l'ébauche de son célèbre poème, "Pour célébrer mon ventre" (Pour célébrer mon utérus), qui se terminerait en octobre. Une fois de plus, Anne en avance sur son temps à l'embarquement questions c'était autrefois considéré comme tabou, lié au corps de la femme et à son système reproducteur.
Pour célébrer mon ventre (Pour célébrer mon utérus)
En moi, tout est oiseau.
Je bats toutes mes ailes.
Ils voulaient t'arracher,
mais ils ne le feront pas.
Ils ont dit que tu étais immensément vide,
mais vous ne l’êtes pas.
Ils ont dit que tu étais malade et mourant,
mais ils avaient tort.
Tu chantes comme une écolière.
Vous n'êtes pas déchiré.
Doux poids,
pour célébrer la femme que je suis
et de l'âme de la femme que je suis
et de la créature centrale et de son plaisir
Je te chante. J'ose vivre.
Bonjour, esprit. Bonjour, tasse.
Fixation, housse. Couverture contenant.
Bonjour au pays des champs.
Bienvenue, racines.
Chaque cellule a une vie.
Il y a ici de quoi plaire à une nation.
Il y en a suffisamment pour que les gens possèdent ces biens.
N’importe quelle personne, n’importe quelle région dirait d’elle :
«Quelle bonne année, où nous pouvons à nouveau planter
et j'attends avec impatience une récolte.
"On craignait l'arrivée d'une peste, mais elle a été chassée."
Beaucoup de femmes chantent ensemble à ce sujet :
L'un est dans une usine de chaussures en train de maudire la machine,
l'un est dans l'aquarium en train de s'occuper d'un phoque,
on s'ennuie au volant de sa Ford,
on charge au péage,
l'un d'eux attache une corde à mollets en Arizona,
on est à cheval sur un violoncelle en Russie,
on bricole des casseroles sur la cuisinière en Egypte,
on peint sa chambre de la couleur de la lune,
on est en train de mourir, mais on se souvient d'un petit-déjeuner,
l'une s'étire sur son tapis en Thaïlande,
l'une essuie le cul de son fils,
on regarde par la fenêtre d'un train
au milieu du Wyoming et on est
n'importe où et plusieurs sont partout et tous
Ils semblent chanter, même si certains ne le savent pas
ne chante pas une note.
Doux poids,
pour célébrer la femme que je suis
laisse-moi porter un foulard de trois mètres,
laissez-moi battre le tambour pour les filles de dix-neuf ans,
laisse-moi apporter des bols pour l'offrande
(si tel est mon rôle).
Laissez-moi étudier le tissu cardiovasculaire,
laissez-moi examiner la distance angulaire des météores,
laisse-moi siroter la tige des fleurs
(si tel est mon rôle).
Permettez-moi de faire certaines figures tribales
(si tel est mon rôle).
Pour cette chose dont le corps a besoin
laissez moi chanter
Pour dîner,
pour les baisers,
pour le bon
Ouais.
Extrait de : Poèmes d'amour (Poèmes d'amour, 1969) Traducción de Ana Mata Buil, “Poesía completa”, Ed. Lumen, 2024
Robert Clawson, jeune poète et professeur de École secondaire Weston, avait invité Anne donner des récitals l'année précédente. Dans Juin de 1966, elle a été invitée à une conférence pour donner des conférences et des récitals en Hampton Ouest, Long Island, Et Clawson Il est venu la chercher dans sa voiture. Lors de l'événement, il a rencontré de nombreux écrivains, soulignant son lien avec le poète Muriel Rukeyser. En novembre, il lit son dernier livre (qui sera publié prochainement) et lui écrit une lettre : « J’ai encore « The Speed of Darkness » sur la table. Il brille comme les premières fleurs du printemps après la pluie, tout comme lorsque tu me l'as envoyé. La première partie est dévastatrice !. («Anne Sexton: un autoportrait…», Op. cit.). Certains versets du livre confirment l'opinion de Anne: « Moi // Celui qui méprise le clitoris méprise le pénis / Celui qui méprise le pénis méprise la chatte / Celui qui méprise la chatte méprise la vie de l'enfant. // Musique de résurrection, de silence et de surf”. [« La vitesse des ténèbres » (1968), Muriel Rukeyser].
Anne et Bob Clawson mantuvieron un idilio durante la semana que duró el congreso. Pero el último día, Bob se quedó charlando en un bar y no la acompañó. A Anne le molestó. Al recogerse, Bob pasó por la habitación de Anne y le pareció que estaba acompañada. Al día siguiente, comiendo, ella lo riñó y él le confesó sus sospechas. Anne sacó unos poemas del bolso diciendo que se los había escrito para él, toda la noche (en realidad los había escrito una semana antes para el Dr Dhul, de quien se había enamorado). Los poemas se titulaban “El beso” (The kiss) “El tacto” (The touch) et “El pecho” (The Breast). Bob se emocionó y le pidió perdón. Anne, le rogó que se fueran los dos a México y se divorciaran (Bob también estaba casado). Sin embargo, a Bob le pareció irreal, llevando a Anne con su familia. De camino a casa, en el ferry, Anne lo pasó muy mal, porque le recordaba al regreso de Montauk avec James Wright. Sin embargo, no dijo nada a Bob.
El beso (The kiss)
Mi boca se abre como un corte.
Me he sentido maltratada todo el año, tediosas
noches, nada salvo ariscos codos en ellas
y delicadas cajas de kleenex gritando ¡llorica,
llorica, tontaina!
Hasta hoy mi cuerpo era inútil.
Ahora se rasga por sus cuadradas esquinas.
Rasga las viejas prendas de Mary, nudo a nudo
y mira: se ha llenado hasta los topes de relámpagos.
¡Zas! ¡Una resurrección!
Antaño fue una barca, de madera
y sin ocupación, sin agua salada debajo
y falta de una capa de pintura. No era más
qu'une poignée de planches. Mais vous l'avez soulevé, vous l'avez armé.
Elle est l'élue.
Mes nerfs s'enflamment. Je les entends comme
instruments de musique. où il y avait le silence
les tambours, les cordes jouent sans cesse. C'est votre travail.
Un pur génie au travail. Amour, le compositeur a fait un pas
le feu.
Extrait de : Poèmes d'amour (Poèmes d'amour, 1969) Traducción de Ana Mata Buil, “Poesía completa”, Ed. Lumen, 2024
Bob Il lui écrivit peu de temps après, le remerciant pour ces jours d'amour et de poèmes, mais il souhaitait simplement établir une relation fraternelle. Anne elle se sentit flattée. Ses sentiments amoureux allaient de Bob et le Docteur. Il a composé des brouillons de poèmes d'amour "L'amour est parti" et "Femme à la fenêtre". Il a laissé les deux poèmes garés dans un dossier avec le titre en palindrome "Les rats ne vivent sur aucune étoile maléfique".
Quand je reviens Maxine Kumin en vacances, Anne Il a expliqué la relation qu'il entretenait avec son médecin, dans laquelle il payait deux séances de thérapie hebdomadaires, alors qu'en réalité il s'agissait de sexe. Maxine Il s'est mis très en colère et lui a demandé de consulter d'autres professionnels. Anne je parle avec Lois Ames, qui m'a conseillé de changer de thérapeute. D'une part, il ne voulait pas rompre avec le médecin, mais d'autre part, il comprenait qu'il devait le faire et face à une telle tension a pris une surdose de pilules, devant rester à l'hôpital pendant deux jours. Il n'a pas assisté à une consultation mensuelle que le médecin Orné ce qui se passait à Boston, mais il l'a informé de sa situation, ce à quoi Orné conseillé la même chose que Kumine et Ames. Il s'est défoulé avec Ames, l'a informé de sa tentative de suicide, mais avec peu de conviction car une partie d'elle-même voulait vivre. "L'addict" (L'addict), vient très bien au sujet.
L'addict (L'addict)
Avide de dormir,
avide de mort,
avec des gélules dans les paumes tous les soirs,
huit à la fois dans des pots de pharmacie sucrés,
Je me prépare pour une excursion miniature.
Je suis la reine de cette condition.
Je suis un expert dans la réalisation du voyage
et maintenant ils disent que je suis accro.
Maintenant, ils me demandent pourquoi.
Parce que!
Ils ne savent pas
J'ai promis de mourir !
Je continue à pratiquer.
Je reste juste en forme.
Les pilules sont une mère, mais en mieux,
multicolores et riches comme des bonbons acidulés.
Je suis au régime de mort.
Oui je l'avoue
ce qui est devenu presque une coutume :
huit est soufflé d'un coup, touché à l'œil,
traîné par les roses, les oranges,
les verts et les blancs bonne nuit.
Je deviens une sorte de composé
chimique.
C'est comme ca!
mon approvisionnement
de pilules
Il faut que cela dure des années et des années.
Je les aime plus que moi-même.
Têtus comme un démon, ils ne lâcheront rien.
C'est une sorte de mariage.
C'est une sorte de guerre
dans lequel je pose des bombes à l'intérieur
de moi-même.
Ouais,
essayé
tue-moi à petites doses,
une occupation inoffensive.
En fait, ça m'obsède.
Mais n'oubliez pas que je ne fais pas beaucoup de bruit.
Et la vérité est que personne ne doit me traîner dehors
Je ne reste même pas planté là avec mon drap au vent.
Je suis une petite fleur dans ma chemise de nuit jaune
manger mes huit pains à la fois
et dans un ordre précis comme dans
l'imposition des mains
ou le sacrement noir.
C'est une cérémonie,
mais comme tous les sports,
C'est plein de règles.
C'est comme un match de tennis musical où
ma bouche attrape le ballon sans cesse.
Puis je m'allonge sur mon autel
élevé par les huit baisers chimiques.
Quel abandon c'est
avec deux roses, deux oranges,
deux verts et deux blancs bonne nuit.
Tralará lará…
Maintenant, je suis entre tes mains.
Maintenant, je suis engourdi.
1er février 1966
Extrait de : Vivre ou mourir (Vivre ou mourir, 1966) Traducción de Ana Mata Buil, “Poesía completa”, Ed. Lumen, 2024
Au début de Août Ils sont partis en voyage pour le safari Anne j'avais promis Kayo et payé avec l'argent que la bourse Ford lui avait offert. Ils se sont arrêtés à Londres jusqu'à ce que Anne il s'en remettra. Ils sont ensuite partis pour Nairobi. Kayo apprécié dedans Serengeti. en Mombasa, Anne Il a pu profiter du soleil et de la plage, en arrêtant la Thorazine. De là, ils se sont envolés vers Corsaire et encore le soleil et la plage.
Anne Sextonle sept de Septembre de 1966, Écrire à Lois Ames lui disant qu'il est très à l'aise dans Corsaire, plus que Afrique, avec peu d'envie de revenir et même associe sa maison à la maladie, espère que la situation avec le médecin s'est calmée et révèle le peu d'affinité avec Kayo: « Peut-être que les vacances d’été ont changé les choses avec mon médecin. Le problème c'est que c'est le meilleur médecin que j'ai jamais eu... il est juste devenu trop intense... Oh ouais, et Kayo et moi étions à Capri il y a deux ans et pourtant nous semblons nous ennuyer l'un de l'autre maintenant. Nous n'avons rien à nous dire. Cela le dérange si je lui dis ce que je pense, alors je reste souvent silencieux. Le safari le fascinait. Son rêve est devenu réalité et il ne parle de rien d'autre. Je suis heureux de l'avoir fait". («Anne Sexton: un autoportrait…», Op. cit.).
Ils sont revenus dans Septembre, mois au cours duquel A été publié "Vivre ou mourir" (vivre ou mourir), avec le dessin « Têtes gothiques » couverture, réalisée par son amie Barbara Cygne.
Il avait des avis partagés, avec des critiques positives, dans lesquelles ils valorisaient la sincérité de Anne, et il y avait aussi ses détracteurs, comme Louis Simpson pour Harper, sur un ton agressif et déplorant des poèmes comme « Menstruation à quarante ans »Ou Charles Gullans, qui ne les a pas classés comme poèmes, mais plutôt comme documents psychiatriques. D'autres critiques l'ont comparée à Sylvia Plath, plaçant Anne à un niveau inférieur.
La romance avec lui Dr Dhul, loin de s'apaiser, elle s'est accrue. Le médecin a écrit des poèmes à Anne et sa créativité est également revenue, se terminant "Pour célébrer mon ventre" (lire ci-dessus), ainsi que de nouveaux poèmes comme « La question de l’homme aux nombreux cœurs » (L'interrogatoire de l'homme aux nombreux cœurs) "Ce jour" (Ce jour là) «Nager nu» (La baignade nue) « Chanson pour une chemise de nuit rouge » (Chanson pour une chemise de nuit rouge) et « Aimer le meurtrier » (Aimer le tueur).
Nager nue (La baignade nue)
Dans la partie sud-ouest de Capri
nous avons trouvé une petite grotte inconnue
où il n'y avait personne et nous
nous allons au fond
et nous laissons nos corps perdre
toute solitude.
Tout le poisson que nous avions à l'intérieur
Ils s'échappèrent un instant.
Les poissons s'en fichaient vraiment.
Nous n'intervenons pas dans votre vie personnelle.
Nous rampons calmement dessus
et sous eux, enlevant
bulles d'air, ballons
les blancs qui ont augmenté
vers le soleil à côté du bateau
où dormait le marin italien
avec le bonnet sur le visage.
Une eau aussi propre que possible
lire un livre à travers lui.
L'eau si dense qu'elle pourrait
flotter sur le coude.
Je m'allonge dessus comme sur un canapé.
Je m'allonge comme
L'Odalisque de Matisse au pantalon rouge.
L'eau était mon étrange fleur.
Il faut imaginer une femme
sans toge ni mouchoir
sur un canapé aussi profond qu'une tombe.
Les murs de cette grotte
Ils étaient bleus multicolores et
Tu m'as dit : « Regarde ! Tes yeux
Ils sont de couleur marine. Regarder! Tes yeux
"Ils sont couleur ciel." et mes yeux
Ils se sont fermés comme si tout d'un coup
Ils auront honte.
Extrait de : Poèmes d'amour (Poèmes d'amour, 1969) Traducción de Ana Mata Buil, “Poesía completa”, Ed. Lumen, 2024
Ses relations avec ses amants ont commencé à devenir frustrées. Bob temporisé et le médecin DhoulLorsque sa femme découvre un poème, il décide de mettre fin à leur relation. Son anniversaire approchait, une date conflictuelle à laquelle set utilisé pour infliger des punitions, et le même jour que son anniversaire est tombé dans les escaliers, se cassant la hanche. Elle a dû être opérée, restant admis dix jours à l'hôpital, et de là il a écrit les poèmes "Fracture" (La pause), en référence à son rupture physique et amoureuse, et le régler ses comptes avec le médecin quel est le poème "Pour mon amant, qui retourne auprès de sa femme." (Pour mon amant, retournant auprès de sa femme), où Anne récupère des images des vers qu'il lui avait envoyés Dhoul. Réciter Anne Sexton.
Pour mon amant, retournant auprès de sa femme /// She is all there. / She was melted carefully down for you / and cast up from your childhood, / cast up from your one hundred favorite aggies. // She has always been there, my darling. / She is, in fact, exquisite. / Fireworks in the dull middle of February / and as real as a cast-iron pot. // Let’s face it, I have been momentary. / A luxury. A bright red sloop in the harbor. / My hair rising like smoke from the car window. / Littleneck clams out of season. // She is more than that. She is your have to have, / has grown you your practical your tropical growth. / This is not an experiment. She is all harmony. / She sees to oars and oarlocks for the dinghy, // has placed wild flowers at the window at breakfast, / sat by the potter’s wheel at midday, / set forth three children under the moon, / three cherubs drawn by Michelangelo, // done this with her legs spread out / in the terrible months in the chapel. / If you glance up, the children are there / like delicate balloons resting on the ceiling. // She has also carried each one down the hall / after supper, their heads privately bent, / two legs protesting, person to person, / her face flushed with a song and their little sleep. // I give you back your heart. / I give you permission — // for the fuse inside her, throbbing / angrily in the dirt, for the bitch in her / and the burying of her wound — / for the burying of her small red wound alive — // for the pale flickering flare under her ribs, / for the drunken sailor who waits in her left pulse, / for the mother’s knee, for the stockings, / for the garter belt, for the call — // the curious call / when you will burrow in arms and breasts / and tug at the orange ribbon in her hair / and answer the call, the curious call. // She is so naked and singular. / She is the sum of yourself and your dream. / Climb her like a monument, step after step. / She is solid. // As for me, I am a watercolor. I wash off.
Pour mon amant, qui retourne auprès de sa femme (Pour mon amant, retournant auprès de sa femme)
Elle est partout.
Il a été moulé avec soin pour toi
et sorti du moule de ton enfance,
sorti du moule de vos cent paysannes préférées.
Elle a toujours été là, mon amour.
En fait, c'est exquis.
Feux d'artifice en plein milieu de février
et aussi réel qu'un pot en fonte.
Soyons réalistes, j'ai été momentané.
Un luxe. Un tout nouveau voilier rouge dans le port.
Mes cheveux s'élevaient comme de la fumée par la vitre de la voiture.
Fines palourdes hors saison.
Elle est plus que ça. C'est ce que tu dois avoir,
a développé votre croissance pratique et tropicale.
Ceci n'est pas une expérience. Elle est toute harmonie.
Il s'occupe des rames et des pagaies des canots de sauvetage,
Il a mis des fleurs sauvages à la fenêtre pour le petit-déjeuner,
Il s'assit au tour du potier à midi,
Il a élevé trois enfants sous la lune,
trois chérubins dessinés par Michel-Ange,
Il l'a fait avec les jambes étendues
pendant les terribles mois passés à la chapelle.
Si tu lèves les yeux, les enfants sont là
comme de délicats ballons posés au plafond.
Il les a également portés dans le couloir
après le dîner, la tête discrètement baissée,
deux jambes qui protestaient, de personne à personne,
son visage rougi par une mélodie et le petit rêve de ses enfants.
Je te rends ton cœur.
Je vous donne la permission…
pour le détonateur en elle, battant
Furieux dans la poussière, pour la salope en elle
et pour enterrer sa blessure...
pour enterrer vivante sa petite blessure rouge...
Pour la pâle brûlure vacillante sous ses côtes,
Pour le marin ivre qui attend son pouls gauche,
pour le genou de la mère, pour les bas,
pour la ligue, pour l'appel…
l'appel curieux
quand tu t'enfonces dans les bras et les seins
et tire le nœud orange dans ses cheveux
et vous répondez à l'appel, à l'appel curieux.
Elle, si nue et singulière.
Elle est la somme de votre être et de votre rêve.
Montez-le comme un monument, étape après étape.
Elle est solide.
Quant à moi, je suis aquarelle.
Je me dilue.
Extrait de : Poèmes d'amour (Poèmes d'amour, 1969) Traducción de Ana Mata Buil, “Poesía completa”, Ed. Lumen, 2024
Durant sa convalescence, il tenta de récupérer son roman, mais il ne le terminera jamais. Il a dû rester au lit dans son bureau pendant deux mois. Il écrivait à peine. J'ai reçu une lettre de Frère Dennis Farrell, lui annonçant qu'il n'était plus moine, et Anne Elle répondit, heureuse d'avoir de ses nouvelles, mais elle ne recevra plus de lettres de sa part. Farrell. Il a eu l'aide d'une infirmière, Jeanne Smith, voisin de Kumine. Joan Elle était une admiratrice de sa poésie et deviendra une amie jusqu'à sa mort. Joan Il resterait à la maison pendant neuf mois, pas seulement les deux mois de convalescence. Apparemment, Anne J'avais besoin de quelqu'un pour organiser la maison, même si une femme de ménage m'appelait Marie. Joan, l'a aidée dans les exercices de récupération et a pratiquement fait office de secrétaire, a organisé ses documents et même plus tard, a fait office de chauffeur. Anne reprendrait ses séances de thérapie avec le médecin Dhoul, se concentrant exclusivement sur sa maladie. Une autre personne commencerait à travailler chez vous, Jean Moulton, personne discrète et compétente. En jean il a tapé les lettres et les poèmes que je lui dictais Anne. Après, je le faisais via un dictaphone.
Lorsqu'il put s'asseoir, Février de 1967, a écrit trois nouveaux poèmes : "Chant de la lune, chant de femme" (Chanson de lune, chanson de femme) « Vous connaissez tous les histoires des uns et des autres. » (Vous connaissez tous l'histoire de l'autre femme) et « Un après-midi de printemps » (C'est un après-midi de printemps). Quelques mois plus tard, il écrivit deux autres poèmes d'amour : « La Ballade du Masturbateur Oublié » (La ballade du masturbateur solitaire) et "Pieds nus" (Pieds nus), ce qui était sûrement lié à la semaine qu'il avait passé avec Bob Clawson au clair de lune, sur la plage Hampton Ouest.
Pieds nus (Pieds nus)
M'aimer quand j'enlève mes chaussures
Cela signifie aimer mes longues jambes brunes,
doux mes chéris, bon comme des cuillères :
et mes pieds, ces deux petits
que j'ai laissé jouer nu. Des lots complexes
Ce sont mes doigts. Libre de liens.
Et en plus, regardez les ongles des pieds et
articulations des articulations préhensiles et
les dix phases complètes, racine par racine.
Si heureux et sauvage, ça
Il est allé chercher du bois de chauffage, il l'a coupé
et celui-ci est resté. Longues pattes brunes et longs doigts bruns.
Plus haut, ma chérie, la femme
appelle ses secrets, petites maisons,
des petites langues qui vous disent.
Il n'y a personne d'autre que nous
dans cette maison à la lisière du terrain.
La mer a une cloche dans son nombril.
Et je suis ta pute aux pieds nus pour
Une semaine entière. Voudriez-vous du salami?
Non. Vous ne préféreriez pas un whisky ?
Non, en fait, tu ne bois pas. tu ne bois que moi
à moi. Les mouettes tuent les poissons,
Crier comme des enfants de trois ans.
Les vagues sont narcotiques, s'exclame-t-il
je suis, je suis, je suis
toute la nuit. pieds nus,
tambourinant dans votre dos.
Le matin je cours de porte en porte
autour de la cabine en jouant au catch.
Maintenant tu m'attrapes par les chevilles.
Maintenant tu te frayes un chemin à travers mes jambes
et tu viens me percer dans ma marque de faim.
Extrait de : Poèmes d'amour (Poèmes d'amour, 1969) Traducción de Ana Mata Buil, “Poesía completa”, Ed. Lumen, 2024
A reçu le Prix commémoratif Shelley du Société de poésie d'Amérique, un prix décerné pour l'excellence de son travail. Déjà fin mai 1967, il reçoit un appel l'informant de l'attribution du prestigieux prix Pulitzer, décerné par le Université de Colombie à son livre de l'année précédente, "Vivre ou mourir" (Aimer ou mourir). C'était un prix que Anne rêvé et utilisé pour lui rappeler Dr Orne dans les séances, il y a des années. Jusqu'à Kayo Il était heureux et est arrivé à la maison avec du champagne et des fleurs. Reçu multitude d'appels et de visites d'amis et d'écrivains. Aussi votre concession contrats fournis de conférences et de lectures de poésie. La chaîne filet Il a enregistré un visage et des lectures de poèmes, ce qui lui a permis une plus grande diffusion. Il recevait également un grand nombre de lettres de poètes en herbe. Sur la photo ci-dessous, Anne Sexton recevoir l'appel de Université de Colombie, en tant que vainqueur du prix Pulitzer.
Lorsqu'elle fut plus rétablie (même si elle boitait toujours), elle se rendit à New York pour une réunion Collaboration entre enseignants et écrivains. Herbert Kohl avait reçu des fonds et avait la collaboration de Robert Clawson et Anne Sexton, pour être des écrivains résidents. Il a rencontré son agent littéraire, Cindy Dégener et dramaturge, poète, critique et éditeur de poésie de Le new yorker, Howard Moss, qui publiait ses poèmes.
Suivant le pulitzer, ils ont publié "Vivre ou mourir" en Angleterre. Ted Hughes l'a invitée en juillet pour la présentation au Festival international de poésie, d'une durée de cinq jours. je serais accompagné de Lois Ames. Il voyageait également dans l'avion Antoine Hecht, qui avait également été invité. Anne Il utilisait un fauteuil roulant parce qu’il avait mal à la hanche.
Anne Il protesta parce qu'on n'avait pas invité de femmes poètes. En réalité, le poète russe Bella Akmadouline, elle avait été invitée, mais on lui a refusé un visa en Russie. Et un seul autre poète fut invité, l'Autrichien Ingeborg Bachmann, en plus de Anne.
Il donnerait deux courts récitals, dont un avec Pablo Neruda et Auden, dans lequel il a eu dix minutes, dépassant trois, avec pour conséquence la colère de Auden. Malgré sa brièveté, ce fut un moment mémorable pour beaucoup. Lors du deuxième récital, à la fin, il a tendu les bras comme s'il voulait serrer dans ses bras les personnes présentes et a envoyé un baiser, provoquant un émoi. Selon le critique, poète et éditeur de Anne en Angleterre, Jon Stallworthy, le geste du baiser a été très mal accueilli par les personnes présentes en raison de la « flegme anglais », mais la vérité est que Anne C'est lui qui a retenu le plus l'attention de la presse. Anne J'étais très heureux parce que j'avais rencontré Neruda, à qui il l'avait découvert James Wright. Il a également rencontré Allen Ginsberg et je voulais vraiment rencontrer et discuter avec John Berryman.
Il s'est revu Dépensier, qu'il n'avait pas revu depuis 1960. Il rencontra les poètes Nathaniel Tarn, George MacBeth et le poète israélien Yehuda Amichaï, avec qui il entretiendrait une certaine correspondance. MacBeth il a enregistré une interview pour la BBC, où il lui a demandé de lire "L'addict", un poème qu'il aimait beaucoup. Ils ont tous les deux vraiment apprécié l'interview et une fois celle-ci terminée, ils se sont promenés dans les rues de Londres, sont entrés dans un pub, ont dîné et de retour à l'hôtel, ils se sont couchés ensemble.
Un jour, il retrouve son ancien ami de lycée, le psychiatre Michael Bearpark. Ils dînèrent et Anne Elle lui a demandé de l'accompagner à l'hôtel et d'y rester jusqu'à ce qu'elle s'endorme. Parc aux ours avoué à Diane Bois qu'il était violent pour lui, en raison de sa profession, d'observer comment Anne tranquillisants mixtes, antidépresseurs et barbituriques, sans discernement. Le lendemain, Lois Ames et Anne Ils sont allés rendre visite à la jeune poète et enseignante dans une école pour femmes, DMThomas, qui lui avait écrit en 1966 pour lui dire que ses élèves étaient touchés par ses poèmes et qu'il attendait avec impatience leurs travaux futurs. Thomas Il les emmena dans la petite ville de Banalement où se trouvait l'auberge «Auberge de la Licorne», où il avait séjourné Rilke et qu'il leur avait réservé. Le lendemain, avec un collègue de Thomas, ils ont traversé un pays voisin et Anne Il lui donna quelques vers écrits sur une serviette. Thomas, alors il les utiliserait pour une élégie. Ils s'embrassèrent tous les deux passionnément. Thomas Il ne pouvait pas les accompagner au dîner avec Ted Hughes. Ames pourrait voir Cour verte, la maison et ses environs qui reflétaient Sylvia Plath dans les poèmes.
Hormis ses rencontres avec des poètes anglais, Anne Elle n'est pas revenue d'Angleterre très satisfaite. Je recevais des lettres d'encouragement de HugoOui, Thomas et MacBeth, en compensation. En raison du repos prolongé de la hanche, Anne J'avais pris environ quatorze kilos et Maxine Il la faisait marcher ou nager.
Bob Clawson et Anne, les cours ont commencé en Lycée Wayland. Après les cours, ils mangeaient à la maison Bob avait dans Wayland et ils allaient prendre quelques verres Grill de l'entraîneur rouge. Pendant les cours, Anne elle ne voulait pas rester seule, et un jour, quand Bob Il dut s'en aller, il revint et la trouva en transe devant des étudiants abasourdis. Dans les cours, il a commencé le poème « Papa et maman dansent » (La danse de papa et maman). De ces cours est née l'idée de mettre de la musique sur les poèmes de Anne, qui donnera plus tard naissance au groupe de rock itinérant, «Anne Sexton et ses semblables».
Au début de DécembreLe Dr Dhul Il a dû s'absenter pendant trois semaines et Anne composé le long poème séquentiel "Dix-huit jours sans toi" (Dix-huit jours sans toi), dans lequel il débite jour après jour des vers sur l'absence du médecin, ce qui dénote que la complicité sexuelle persistait. Ses trois dernières strophes : (18 décembre) « Attrape-moi. Je suis ta maladie et ta contagion. / S'il vous plaît, parcourez lentement tout le torse, / dessinez des gouttes et des bouches et des grands arbres / et oe, un petit graffiti et un timide bonjour / parce que j'attrape, je grignote, je soulève, je s'il vous plaît. // Dessine-moi bien, tiède comme un bouillon. / Apportez-moi votre poupée osseuse et votre / étrange, Don Amarre, étrange corne têtue. / Amour, apporte-moi une heure d'ondulations, parce que / c'est la musique pour laquelle je suis né, c'est à cela que je suis bon. // Plasmame ! Sois vigilant, mon acrobate / et je serai le bois tendre et toi le clou / et nous ferons des fours chauds pour les tartes / et tu te blottiras dans ma petite prison / et nous dînerons ensemble, et ça suffit, / ça est assez. [de: Poèmes d'amour (poèmes d'amour, 1969), traduction de Ana Mata Buil, Op. cit.]. Il a apporté le brouillon du poème pour le partager avec Bob Clawson et un autre professeur très au goût de Anne, John Clark. Tout le monde apportait des idées et la nuit, Anne Il est resté jusqu'à trois heures pour le façonner. Elle était très enthousiasmée par le retour de la créativité.
La poésie d'Anne était de plus en plus reconnu pour son utilisation de comparaison, The structures répétitives, The images surréalistes, The métaphores, Le mélange de souffrance et humour noir et le coup de "son", qui en espagnol, évidemment, diffère de son original anglais.
Il continuera à composer de nouveaux poèmes hiver 1968, comme "Les bombardiers" (Les bombardiers incendiaires), à thème anti-guerre (qu'il intégrera dans son livre de 1972, « Le livre de la folie »). Et pour le prochain livre, "Juste une fois" (Juste onze heures) et "Nous" (Nous), un poème sensuel exultant, de libérer et célébration des corps. Réciter Anne Sexton.
Nous /// J'étais enveloppé de fourrure noire et de fourrure blanche et / tu m'as défait et puis / tu m'as placé dans une lumière dorée / et puis tu m'as couronné, / tandis que la neige tombait dehors / la porte en pinces diagonales. / Tandis qu'une neige de dix pouces / tombait comme des étoiles / en petits fragments de calcium, / nous étions dans nos propres corps / (cette pièce qui nous enterrera) / et tu étais dans mon corps / (cette pièce qui nous survivra) / et au début je t'ai essuyé / les pieds avec une serviette / parce que j'étais ton esclave / et puis tu m'as appelée princesse. /Princesse! // Oh alors / Je me suis levé dans ma peau d'or / et j'ai abattu les psaumes / et j'ai abattu les vêtements / et tu as défait la bride / et tu as défait les rênes / et j'ai défait les boutons, / les os, les confusions, / la Nouvelle-Angleterre
Nous (Nous)
J'étais enveloppé dans de la fourrure
peau noire et blanche
tu me les as pris et puis
tu m'as mis sous la lumière dorée
et puis tu m'as couronné,
tandis qu'à l'extérieur la neige fouettait
la porte en pinces diagonales.
Tandis qu'une main de neige
tombé comme des étoiles
en fragments de calcium,
toi et moi étions dans nos corps
(cette pièce qui va nous enterrer)
et tu étais dans mon corps
(cette pièce qui nous survivra)
et au début je t'ai séché
pieds avec une serviette
parce qu'elle était ton esclave
et puis tu m'as appelé princesse.
Princesse!
Oh puis
Je me suis assis avec ma peau dorée
et j'ai publié les psaumes
et j'ai laissé tomber les vêtements
et tu as relâché le frein
et tu as enlevé les rênes
et tu as retiré les boutons,
les os, les confusions,
Cartes postales de la Nouvelle-Angleterre,
Nuit de janvier à dix heures,
et nous nous levons comme le blé,
acre après acre d'or,
et nous récoltons,
oui, nous récoltons.
Extrait de : Poèmes d'amour (Poèmes d'amour, 1969) Traducción de Ana Mata Buil, “Poesía completa”, Ed. Lumen, 2024
Dans ressort de 1968, les poèmes d'amour de Sacristain a commencé à apparaître dans Le new yorker et d'autres publications. Il a envoyé le manuscrit de "Poèmes d'amour" (Poèmes d'amour) à Houghton Mifflin. Dans la maison d'édition, il y avait l'éditeur Brigitte Semaines, qui a également travaillé chez Magazine de Boston. Il voulait que les Bostoniens apprennent à mieux connaître leurs résidents et a interviewé Anne.
Dans "Poèmes d'amour", Anne Il n'indique pas de dates, mais il les ordonne de manière à ce qu'ils aient une sorte de séquence dans laquelle un poème en entraîne un autre et ainsi de suite.
Le poète CK Williams, était encore inconnu et envoyé Anne le manuscrit de "Mensonges". Anne Il lui écrivit une lettre louant sa poésie, exprimant même l'envie de sa manière d'écrire. Cela aidera l'éditeur Houghton Mifflin Je l'ai édité, mais avant cela, je l'ai rencontré à Weston. C.K. avoué à Diane Bois: « Nous nous sommes assis et avons révisé tous les poèmes. Cela m’a laissé stupéfait, c’était quelque chose de spectaculaire. Il connaissait tous les versets un par un. Anne connaissait les vers avec lesquels je ne me sentais pas en confiance, elle aurait pu les sélectionner un à un... J'ai toujours cru - ce qui constitue une digression- que le rôle qu'elle jouait dans la poésie, en tant qu'âme souffrante de l'univers, ne lui rendait pas justice. Sur le plan technique, elle était très, très sagace, merveilleuse”. À la maison d'édition, ils se sont opposés à certains poèmes et Anne Il a réglé le problème en disant que, positifs ou négatifs, les poèmes avaient la vie. Ils ont consulté et publié "Mensonges", quelques mois après. Son recueil de poèmes "Réparation", j'obtiendrais le prix Pulitzer l'an deux mille. Un poème du même :
Saleté /// Ma grand-mère me lave l'intérieur de la bouche / avec du savon ; Plus d'un demi-siècle s'est écoulé / et il vient toujours à moi / avec cette barre jaune cruelle et dure. / Tout ça pour un mot que j'ai dit, / que je n'ai même pas dit, j'ai juste répété, / mais Ouvre, dit-il, ouvre la bouche ! / me tenant la tête avec ma main. // Maintenant je sais que sa vie était dure ; / Elle a perdu trois enfants quand ils étaient bébés, / puis son mari est mort aussi, / la laissant avec de jeunes enfants, sans argent. / Je me tenais devant le lavabo pour faire pipi / parce qu'il n'y avait jamais de place dans la salle de bain. / Mais oh, ce savon ! Est-ce peut-être son goût âcre qui a fait de moi un poète ? // La rue dans laquelle je vivais n'était pas pavée, / un appartement étroit de deux chambres, et / la cuisine fétide où j'étais traqué. / Oserais-je admettre qu'après ça / Je ne l'ai plus jamais vraiment aimée ? / Il a vécu jusqu'à cent ans, et même pas comme ça. / C'était une période triste, difficile, / mais je n'en avais plus jamais envie, jusqu'à présent. ("Réparation" CK Williams Traduction de Jaime Priede, Éditeurs Bartleby, 2007)
A Anne Il s'est intéressé à l'atelier de poésie pour patients souffrant de troubles émotionnels qui C.K. avait ouvert dans le Institut hospitalier de Pennsylvaniedans Philadelphie. Il avait également travaillé auprès d'adolescents en difficulté en tant que thérapeute de groupe. Anne organiserait un atelier de poésie similaire pour les patients du McLean tout au long de l'année suivante.
Harvard avait demandé Anne le récital annuel de la cérémonie inaugurale des nouveaux membres, un grand honneur. Anne je voulais partager ce moment avec Kayo et le 11 juin la cérémonie eut lieu. Paul Brooks Il se sentait fier et les accompagnait. Deux événements tragiques se sont produits récemment, le meurtre de Martin Luther King il y a deux mois et le meurtre de Kennedy une semaine avant, donc Anne Il décide de lui consacrer son récital. La société Phi Bêta Kappa de Harvard Il en a fait un membre honoraire, la première femme à le faire.
si Bob comme Anne n'ont pas obtenu le renouvellement de leurs contrats de poètes résidents en Lycée Wayland école, cependant, Bob a décidé de poursuivre l'idée de la fanfare pour les poèmes de Anne. Anne Il récitait le poème et le groupe de musiciens jouait en même temps. Dans l'image suivante, une affiche promotionnelle et une vidéo avec une récitation de Anne avec ses musiciens.
Anne Il avait l'intention que ses poèmes, avec la fanfare, atteignent un public plus large, tout comme ils l'ont fait Bob Dylan, Janis Joplin ou les Beatles. À Maxine Kumin Il n'aimait pas ça, il considérait les récitals comme théâtraux et mélodramatiques, mais Jolie, la fille de Anne, comme ses amis, a adoré. C'était ce que je voulais Anne, que le jeune public serait intéressé. Avec le groupe il acquiert un personnage contre-culturel, loin des formalismes. Ils organisaient périodiquement des concerts.
A Anne Il aimait partager ses réalisations avec Kayo et ensemble ils voyageèrent à travers le Bermudes. Kayo Il savait jouer le rôle d'épouse auprès de sa femme, qui prenait l'apparence d'une célébrité. C'était une personne affable et avait gagné l'admiration de ses amis. Anne.
En 1969, Cindy Dégener, l'agent littéraire de Anne, a présenté la pièce "Dites-moi votre réponse" à Charles Maryan, un jeune réalisateur. Il s'est montré intéressé et l'a transmis à Wynn Handman, Directeur de Théâtre de la Place américaine. Le chemin était pavé quand Anne reçu la bourse Musée Guggenheim pour mettre en scène la pièce. En avril, homme de main il a rencontré Maryane et Anne dans New York pour en discuter et il a été jugé nécessaire de le réformer. Anne a décidé de changer le nom en « Rue de la Miséricorde ».
en fFévrier 1969 A été publié "Poèmes d'amour" (Poèmes d'amour), avec critiques positives, vendant quatre mille exemplaires en un mois.
La question la plus épineuse était la conduite du Dr Dhul, Quoi Anne Wilder J'ai échoué. C `est vrai que Anne c'était mieux que jamais sur le plan émotionnel, mais les relations sexuelles devaient prendre fin. Il Dr Orne, qui a suivi une thérapie avec Anne une fois par mois, il intervenait et acceptait de rencontrer Anne et le Dr Dhul pour discuter de la question. Les deux médecins étaient très corrects et se félicitaient mutuellement pour les progrès qu’ils avaient réalisés. Anne. la Dr Dhul a accepté de transférer un autre thérapeute à Anne, favorisant un changement le plus traumatisant possible. Au mois de mai, le médecin Constance Chase (C'est un pseudonyme) a suivi une thérapie Anne, lui imposant de ne pas consulter le Dr Orne dans toute question liée à la thérapie.
Anne Il s'installe à New York pendant une semaine pour répéter la pièce dans les studios de homme de main. Il avait un admirateur australien nommé Brian Sweeney, qui lui envoyait des fleurs tous les jours. Mais le 8 de Mai Kayo Il a annoncé que sa sœur Joan Il était mort dans un accident de voiture alors qu'il était en lune de miel. Il s'était marié six jours auparavant. Il avait trente-huit ans. Anne Elle dut retourner précipitamment dans la désolation de son mari, de sa belle-mère et des filles.
En été, Anne Il a donné de nombreux concerts avec le groupe et de nombreux autres récitals de poésie. A l'occasion de l'historique Apollo II atterrit sur la Lune le 20 juillet 1969, a reçu des demandes de participation aux commémorations et est apparu dans un supplément spécial du New York Times, son poème « Chanson de lune, chanson de femme » [Première strophe : «Je suis en vie la nuit. / Je suis mort le matin, / un vieux vaisseau qui a épuisé son huile, / d'os pâles et désolés. / Pas un miracle. Pas un éclair ». De: Poèmes d'amour (Poèmes d'amour, 1969) Traduction de Ana Mata Buil, Op. cit.].
Le metteur en scène de la pièce s'est réuni à plusieurs reprises à la maison de Anne et j'ai été surpris rôle malade qu'il faisait à la maison. Kayo Il faisait office de maître de cérémonie et les filles jouaient leur rôle pour que leur mère se sente à l'aise.
plus inquiétant c'était lui comportement Quoi Anne continué à maintenir Jolie (déjà seize ans), qui a dit bois et il expliquait aussi dans son livre qu'un jour sa mère lui avait demandé de dormir avec elle dans le grand lit alors qu'elle n'était pas là. Kayo. Jolie Elle a accepté et pendant qu'elle dormait, elle s'est réveillée brusquement, sentant sa mère se frotter contre elle et l'embrasser sur la bouche, ce qui lui a causé de la répulsion et l'a obligée à se lever rapidement, ayant des nausées et des vomissements, sa mère s'est approchée et l'a caressée. tête. Anne livré à Maxine Kumin cette année une lettre dédiée à Jolie, au cas où quelque chose lui arriverait un jour. Quand sa mère est morte, Jolie pourrais lire la lettre: « Dans la lettre que ma mère a confiée à Maxine en lieu sûr en 1969, elle faisait allusion à la confusion qu'elle ressentait entre Nana et moi. « Je me demande si votre « moi sexuel » sera heureux. Ma relation avec toi est la même que celle que j'avais avec ma nounou." En parcourant le brouillon pratiquement final de Diane, je suis rentré une fois de plus dans cette période de notre temps ensemble où ma mère était consumée par l'inceste décrit dans Mercy Street, un inceste qui brûlait encore très vivement dans son inconscient. De nouvelles questions et conclusions bouillonnaient dans mon esprit. Quand ma mère est venue dans mon lit et s'est masturbée contre moi, est-ce qu'elle reproduisait peut-être ce qui avait pu lui arriver lorsqu'elle était enfant et ce qui arrivait également à Daisy sur la scène de Mercy Street ?. (« À la recherche de Mercy Street » Linda Gray Sexton. Traduction de Ainize Salaberri. Éd. Navone, 2018). La obra de teatro mantenía contenido similar, con vínculos extraños padre con hija, tía abuela con sobrina nieta.
Anne se trasladó a New York dans Septembre para participar en los ensayos y la preparación de la obra, que se estrenaría en octubre. Durante dos meses, se estableció con la compañía de su amiga Lois Ames. La actriz Marian Seldes, quien formaba parte del elenco, recordaba a Anne como una fuerza de la naturaleza: “Era algo que llevaba dentro y que gritaba: “Estoy viva, estoy viva, estoy que ardo, me quemo.” Sí, estas son las palabras que busco, “Me quemo, como te acerques demasiado te vas a quemar”. Verdaderamente era así”. (traduction deRoser Berdagué, Op. cit.).
La obra se estrenó el 3 de Octobre y obtuvo críticas dispares, permaneciendo en cartel hasta finales de noviembre. Pero Anne se convenció de que no era una mujer de teatro, pese a la grata experiencia con los actores. Mientras tanto, las giras con la banda de música continuaban. Se desplazaron a otros estados, pero Anne era reticente a los vuelos en avión, teniendo que realizarlos por carretera, con el consiguiente cansancio. Cuando la banda se disolvió en 1971, Anne por un lado, se sintió aliviada.
A finales de año, escribió a Anne Wilder para compartir su experiencia en el mundo del teatro, su bloqueo creativoson reducción en el consumo de alcohol, su aumento de peso, su gusto por las obras “Matadero cinco” et “Madre noche” de Vonnegut, y la emocionante noticia de un contrato como profesora en Universidad de Boston para enero de 1970.
El invierno de 1970 comenzará a componer los poemas de su siguiente libro, “Transformaciones” (Transformations). Su origen nos lo explica Linda, su hija: “Una tarde mi madre vino a la cocina y me encontró con mi habitual bol de sopa de verduras y con un libro apoyado en el salero.«¿Qué estás leyendo, cariño?» Giré el lomo azul hacia ella. «A los Grimm», contesté, sin mirarla apenas. «Nunca te cansas de esas historias, ¿verdad?» Se sentó a mi lado, murmurando, el humo de su cigarro elevándose en espirales. Eso era cierto, pensé. Había leído y releído con asiduidad aquellos cuentos de hadas: me encantaba su humor oscuro e inteligente, el tacto rugoso de sus páginas, la gruesa encuadernación cayéndose a cachos tras tanto amor… «¿Cuáles son tus favoritas?» Cogió una servilleta de papel… Cuando terminé, tenía una lista bastante larga y se marchó a su estudio. Yo volví a mi libro. Poco después me enseñó un poema, «Juan de Hierro», y después «Blancanieves». Amé todos y cada uno de los poemas que llenaban su carpeta negra, como si fuesen una tribu de niños. Se convirtieron en el libro Transformaciones, que me dedicó. También la amé por ello”. (« À la recherche de Mercy Street », Op. cit.).
Eran un regalo para su hija, pero algún poema como “El príncipe rana”, estaba dedicado a su terapeuta. Unas estrofas: “Doctora, / mamá Brundig, / quítate las lentillas, / quítate la peluca. // Escribo para ti. / Entretengo. / Pero las ranas caen / del cielo como lluvia. // Las ranas llegan / con fea furia. / Eres mi jueza. Eres mi jurado. // Estamos catalogando / mis remordimientos. / Cogeré un cuchillo / y cortaré en pedazos a una rana”. [(De: Transformaciones (Transformations, 1971), traducción de María Ramos, Ed. Nórdica, 2021)]
La llave de oro (The Gold Key)
La narradora es, en este caso,
una bruja de mediana edad, yo…,
enredada en mis dos grandes brazos,
mi cara en un libro
y mi boca bien abierta,
preparada para contaros una historia o dos.
La narradora es, en este caso,
una bruja de mediana edad, yo…,
enredada en mis dos grandes brazos,
mi cara en un libro
y mi boca bien abierta,
preparada para contaros una historia o dos.
He venido a recordaros,
a todos vosotros:
Alicia, Samuel, Kurt, Eleanor,
Jane, Brian, Maryel,
acercaos.
Alicia,
¿con cincuenta y seis años, recuerdas?
¿Recuerdas cuando te
leían siendo niña?
Samuel,
¿con veintidós años, has olvidado?
¿Has olvidado los sueños de las diez de la noche
en los que el malvado rey
se deshacía en humo?
¿Estás en coma?
¿Estás sumergido?
Atención,
queridos,
voy a presentaros a un chico.
Tiene dieciséis años y quiere respuestas.
Él es cada uno de nosotros.
Quiero decir, tú.
Quiero decir, yo.
No basta con leer a Hesse
y con tomar sopa de almejas,
necesitamos respuestas.
El chico ha encontrado una llave de oro
y está buscando lo que esta abrirá.
¡Este chico!
Si encontrase una moneda,
buscaría una cartera.
¡Este chico!
Si encontrase una cuerda,
buscaría un arpa.
Por eso agarra la llave con fuerza.
Sus secretos gimen
como un perro en celo.
Gira la llave.
¡Presto!
Abre este libro de cuentos extraños
que transforma a los hermanos Grimm.
¿Los transforma?
Como si un clip extendido
pudiese ser una escultura.
(Y puede).
De: Transformaciones (Transformations, 1971) Traducción de María Ramos, Ed. Nórdica, 2021
En mayo tenía compuesto más de la mitad del libro. Trató de que le publicaran poemas en periódicos como The New Yorker, pero se los rechazaron y su agente Cindy, colocó algunos en Playboy et Cosmopolitan, quienes le pagaron 500 dólares por dos poemas. En septiembre se los mostró a Paul Brooksde Houghton Mifflin, a quien le parecieron encantadores, pero alejados de su línea poética. Anne Sexton le contestó diciendo que los poemas quería escribirlos aunque se apartaran de su poesía confesional, pero que también le gustaba que la gente viera otras caras de su poesía. Por otra parte, estaba preparando otros dos libros: “Después de esto, y ya he empezado, me gustaría escribir un libro de poemas muy surrealistas e inconscientes llamado El libro de la locura. Al mismo tiempo pienso empezar otro libro llamado Los cuadernos de la muerte, en el que los poemas serán muy del estilo Sexton… intensos, personales, puede que a veces algo religiosos. Trabajaré en Los cuadernos de la muerte hasta que me muera”. («Anne Sexton: un autoportrait…», Op. cit.).
Se lo publicaron a finales de Septembre de 1971, con prólogo de Kurt Vonnegut e ilustraciones y portada de Barbara Cygne. La recepción sería dispar. Algunos críticos lo encontraron encantador, mientras que otros lo compararon con la factoría Disney. Todavía fue más fría la acogida cuando se publicó posteriormente en Inglaterra, a pesar de no venderse mal.
Kayo fue despedido de la empresa por las bajas ventas. Gracias a los diversos ingresos que Anne generaba, lograban cubrir sus diferentes gastos, los cuales eran significativos: el salario de la secretaria de Anne, la asistenta, las sesiones de psicoterapia, las de Jolie, y hasta los gastos de mantener un caballo de Joie. Afortunadamente, Kayo estuvo poco tiempo sin trabajar porque Anne le ayudó con 5.000 dólares para asociarse con otro profesional. Juntos, fundaron una empresa lanera, cobrando Kayo nueva ilusión que repercutió en un mayor entendimiento y disfrute en el matrimonio. Se irían una semana en marzo a Las Bermudas.
En junio otorgaron a AnneLe doctorado honorario du Universidad de Tufts. Starbuck consiguió el puesto de director de escritura creativa de la Universidad de Boston et Anne estaba encantada de tener a su viejo amigo cerca. Entre los alumnos a los que impartía clase, Ellen Bass sobresaldría posteriormente en poesía. Para ella, el curso con Anne fue el mejor de los seis que había realizado previamente.
Jolie se inició en la escritura de poesía y solía practicar con Kumine, mientras que la hija de Kumine, Judy, acudía a Anne. Sin embargo, Anne comenzó a compartir la poesía con su hija y analizó junto a ella cada poema de “Transformaciones”. En ocasiones, llevaba a Jolie a sus clases. Jolie recordaba aquel período con mucho agrado.
Dans Août de 1970, Anne sufre una crisis extraña. En la consulta de la psiquiatra manifestó dificultad en el habla. Conduciendo, tuvo extraños pensamientos junto a la visión de luces de colores. Al llegar a casa tomó una sobredosis de pastillas. Maxine Kumin la llamó y ante la desconexión de sus pensamientos, se alarmó, llamando a Joie, quien a su vez contactó con su abuela. Billie llegó corriendo y trató de despertarla. Kayo se presentó también, llamaron a la doctora y la ingresaron en el hospital.
En vacaciones, Anne recibió la llamada de un tal Azel Mack (posible pseudónimo), diciendo que era su padre. Anne se encontró con él y le refirió el tiempo que había estado junto a su madre, Mary Gray. Incluso cuando la operaron, él la consoló. La familia siempre pensó que todo era una falsedad, pero Anne catalizaría los recuerdos Quoi Azel había sacado a la luz, a través de la creación poética, en una secuencia de seis poemas, bajo el título principal de “La muerte de los padres” (The death of the fathers). Se suceden en la secuencia las instantáneas familiares, reexamina los sentimientos hacia su padre fallecido, no considerándolo su padre biológico. Dos estrofas de “Engendrada” (Begat): "No me engendres / porque no eres mi padre. / Hoy existe esa duda. / Hoy existe ese monstruo entre nosotros, / ese monstruo de la duda. / Hoy otra persona acecha entre bambalinas / con tus queridas frases en la boca / y tu corona en la cabeza. / Ay, padre, dolor paterno, / ¿adónde nos ha llevado el tiempo?” // Hoy ha llamado alguien. /«Feliz Navidad», dijo el extraño. / «Soy tu verdadero padre». / Era un puñal. / Era una tumba. / Era un barco que navegaba a través de mi corazón. / Desde galeras oí a los esclavos / gritando: Huye, huye. / Y de nuevo oí al extraño: / «Soy tu verdadero padre»”. [de: El libro de la locura (The Book of Folly, 1972), traduction de Ana Mata Buil, Op. cit.].
A causa de la intensa agenda de giras con la banda, recitales, las clases en Boston, los dos libros que se encontraba escribiendo y la revelación de su posible padre biológico, Anne se vio obligada a ingresar dans Février de 1971 dans Westwood Lodge durante un fin de semana. El médico le recomendó tomarse un descanso. De esta manera, pasaría en marzo unos días de vacaciones en Florida. Había suspendido el Thorazine y podía disfrutar del sol, pero se encontraba depresiva. Anne Wilder le aconsejó tomarla si con ello lograba vencer la depresión, pero Anne se mostró reacia porque la psiquiatra le había informado de que no era un antidepresivo sino un potente tranquilizante.
En una época en la que Anne parecía haberse estabilizado et disfrutaba de lo que hacía, cependant, se encontrara decaída. Dos factores, entre otros, podían influir: las revelaciones de su supuesto padre et le crecimiento y consiguiente alejamiento de sus hijas, siendo este último, el más importante. Sus hijas pasaban mayor tiempo con sus amigas y se quejaban del control excesivo de su madre. Contaba Jolie que empezó a tomar la píldora anticonceptiva y tuvo sus primeras relaciones sexuales, confesándoselo a Lois Ames. Anne sospechó y se lo recriminó a Jolie. Jolie reprendió a Lois, quien le dijo que no había comentado nada a su madre y que seguramente lo había leído en su diario. Efectivamente, Jolie nunca guardaba con llave su diario. Anne culpaba a la psiquiatra de Jolie del alejamiento de su hija. Dolida escribió el poema demoledor “Madre e hija” (Mother and Daughter), que explora las complejas relaciones entre una madre y una hija que se va haciendo mayor. Temas centrales son la incomunicación et le alejamiento de la hija.
Madre e hija (Mother and Daughter)
Linda, te estás despojando
de tu viejo cuerpo.
Está tirado, una mariposa vieja,
todo brazo, todo pierna, todo ala,
suelto como un vestido viejo.
Alargo el brazo para cogerlo pero
mis dedos se llenan de llagas
y soy una madre cálida y gastada,
igual que tu infancia está gastada.
Si te lo pregunto
me enseñas perlas.
Si te lo pregunto
te cuelas entre el ejército.
Si te lo pregunto
—a ti, con tu gran reloj en marcha,
sus manecillas más grandes que palitos de mikado—
coserás un continente entero.
Ahora que tienes dieciocho
te doy mi botín, mis despojos,
mi Madre & Co. y mis dolencias.
Si te lo pregunto
no sabrás la respuesta:
el bozal en la boca,
la esperanzadora tienda de oxígeno,
los tubos, los senderos,
la guerra y el vómito de la guerra.
Sigue, sigue, sigue,
llevando recuerdos a los chicos,
llevando polvos a los chicos,
llevando, mi Linda, sangre al
sangrador.
Linda, te estás despojando
de tu viejo cuerpo.
Me has limpiado el monedero
y has arramblado con todas
mis fichas de póquer, dejándome vacía,
y, conforme el río entre nosotras
se estrecha, haces calistenia,
ese código de señales femenino y esbelto.
Si te lo pregunto
me coserás un sudario
y agarrarás el pollo del lunes
y le sacarás las entrañas.
Si te lo pregunto
verás mi muerte
babeando en estos labios grises
mientras tú, mi ladrona, te comes
la fruta y pasas el rato.
de: El libro de la locura (The Book of Folly, 1972) Traducción de María Ramos, Ed. Nórdica, 2021
Su psiquiatra le recriminó el contenido del poema y que se lo hubiera mostrado a su hija. Indignada, Anne escribió a su terapeuta manifestándole que no le gustaba que le dijera sobre qué escribir o no y que Jolie veía de buen grado que ella se expresara por medio de sus poemas. Independientemente de ello, Anne se alegró del ingreso en Harvard de Jolie, lo que ella hubiera deseado a su edad.
Resignada por la mayor independencia de sus hijas, se dedicó a su poesía de locura y muerte. Compuso una serie de poemas de corte religioso, sui generis, por supuesto, por su imposibilidad de creer. Escribe una secuencia de poemas, “Ángeles de la historia de amor” (Angels of the love affair). En ellos, expone su locura a una serie de “ángeles”, que son más bien sus demonios que le atormentan avec la culpa et la vergüenza. Poema segundo: “Ángel de sábanas limpias” (Angel of Clean Sheets): “Ángel de sábanas limpias, ¿conoces las chinches acaso? / En un manicomio aparecían como motas de canela / mientras yo yacía en una clorada cueva de fármacos, / vieja como una perra, y como un esqueleto, quieta. / Como gotas de sangre seca. Un centenar de marcas / sobre la sábana. Un centenar de besos en la noche cerrada // Las sábanas blancas con olor a jabón y Clorox / no tienen nada que ver con esta noche turbia y sucia, / nada que ver con rejas en las ventanas ni varios cerrojos / ni todas las cinchas de la cama, la aversión última. / He dormido en seda, he dormido en rojo y en negro. / He dormido en arena y, una noche de otoño, en un granero. // He conocido la cuna. Sé lo que es un niño arropado, / pero dentro de mi pelo aguarda la noche en que me mancillaron”. [de: El libro de la locura (The Book of Folly, 1972), traduction de Ana Mata Buil, Op. cit.].
“El Libro de la locura” lo había dividido en dos partes, una primera, Treinta poemas, incluida la secuencia anterior y una seconde, Los papeles de Jesús. Tomemos de la segunda parte, “Jesús cocina” (Jesus cooks), un poema de corte religioso, sarcástico, de una exacerbada ironía, narrado por Anne.
Jesus cooks /// Jesus saw the multitudes were hungry / and He said, Oh Lord, / send down a short-order cook. / And the Lord said, Abracadabra. / Jesus took the fish, / a slim green baby, / in His right hand and said, Oh Lord, / and the Lord said, / Work on the sly / opening boxes of sardine cans. / And He did. / Fisherman, fisherman, / you make it look easy. / And lo, there were many fish. / Next Jesus held up a loaf / and said, Oh Lord, / and the Lord instructed Him / like an assembly-line baker man, / a Pied Piper of yeast, / and lo, there were many. // Jesus passed among the people / in a chef’s hat / and they kissed His spoons and forks / and ate well from invisible dishes.
Jesús cocina (Jesus cooks)
Jesús vio que la multitud tenía hambre
y dijo: Oh, Señor,
manda un cocinero rápido.
Y el Señor dijo: Abracadabra.
Jesús tomó el pescado,
una resbaladiza cría verde,
en Su mano derecha y dijo: Oh, Señor,
y el Señor dijo:
Sin que te vean
ponte a abrir latas de sardinas.
Y eso hizo Él.
Pescador, pescador,
qué fácil parecía en tus manos.
Y, tachán, hubo abundantes peces.
Después Jesús levantó una hogaza de pan
y dijo: Oh, Señor,
y el Señor le dio instrucciones
como a un panadero industrial,
un Flautista de la levadura,
y tachán, hubo abundantes panes.
Jesús se paseó entre la gente
con un gorro de cocinero
y todos besaron Sus cucharas y tenedores
y comieron bien con platos invisibles.
de: El libro de la locura (The Book of Folly, 1972) Traducción de Ana Mata Buil, “Poesía completa”, Ed. Lumen, 2024
En su siguiente libro “Los cuadernos de la muerte” (The Death Notebooks, 1974), si tomamos el poema “Dioses” (Goda), avec tono irónico, observamos esas búsquedas infructuosas espirituales, que nos narra la propia Anne.
Gods /// Mrs. Sexton went out looking for the gods. / She began looking in the sky — / expecting a large white angel with a blue crotch. // No one. // She looked next in all the learned books / and the print spat back at her. // No one. // She made a pilgrimage to the great poet / and he belched in her face. // No one. // She prayed in all the churches of the world / and learned a great deal about culture. // No one. // She went to the Atlantic, the Pacific, for surely God… / No one. // She went to the Buddha, the Brahma, the Pyramids / and found immense postcards. // No one. // Then she journeyed back to her own house / and the gods of the world were shut in the lavatory. // At last! / she cried out, / and locked the door.
Dioses (Dioses)
La señora Sexton salió en busca de los dioses.
Empezó buscando en el cielo…
Esperaba ver un inmenso ángel blanco con la entrepierna azul.
Nadie.
Después rebuscó en todos los libros eruditos
y la tinta impresa le escupió.
Nadie.
Peregrinó en busca del gran poeta
y él le eructó en la cara.
Nadie.
Rezó en todas las iglesias del mundo
y aprendió horrores sobre cultura.
Nadie.
Fue al Atlántico, al Pacífico, pues sin duda Dios…
Nadie.
Fue a ver al Buda, al Brahma, las Pirámides
y encontró postales inmensas.
Nadie.
Entonces regresó a su casa
y los dioses del mundo estaban encerrados en el baño.
¡Por fin!,
exclamó,
y cerró la puerta.
de: Los cuadernos de la muerte (The Death Notebooks, 1974) Traducción de Ana Mata Buil, “Poesía completa”, Ed. Lumen, 2024
Del mismo libro, Anne incluyó diez salmos en la serie “Oh, lenguas” (O Ye Tongues), fijando su mirada en el poeta del siglo XVIII, Christopher Smart, y su composición “Jubilate Agno”, escrita desde un psiquiátrico. El décimo y último salmo de Anne concluye esperando placenteramente la muerte. Últimas estrofas: “Porque Anne se sentó con la sangre de un martillo y se construyó una lápida y Christopher se sentó a su lado y se sintió satisfecho con la sombra roja de los dos. // Porque juntos colgaron una foto de una rata y la rata sonrió y extendió la pata. // Porque la rata estaba bendecida en esa montaña. Le dieron un baño blanco. // Porque la leche de los cielos se hundió sobre ellos y los devoró. // Porque Dios no los abandonó, sino que puso al ángel de sangre para cuidarlos hasta que llegara el momento de que entrasen en su estrella. // Porque los perros celestiales saltaron y nos echaron nieve a paladas y yacimos en nuestra tranquila sangre. // Porque Dios era tan grande como una lámpara solar y se rio de nosotros con su calor y por lo tanto no nos amedrentamos ante el hoyo de la muerte”. [de: Los cuadernos de la muerte (The Death Notebooks, 1974), traduction de Ana Mata Buil, Op. cit.].
La Regis College et la Universidad de Farfield le concedieron títulos honoríficos, mientras que la Universidad de Colgate le asignaron la cátedra de literatura desde febrero hasta mayo de 1972. En una semana de vacaciones en la universidad se fue a Florida. El mar, las olas, aparecerán en varios poemas, como en el póstumo “La madre consagradora” (The Consecrating Mother). Anne explora la maternidad, la importancia de la relación madre-hija, el perdón et el sacrificio.
La madre consagradora (The Consecrating Mother)
Me hallo ante la mar
y rueda y rueda en su sangre verde
diciendo: «No renuncies a un dios
porque tengo un puñado».
Soplaron los vientos alisios
con su retorno de doce dedos
y me limité a quedarme en la playa
mientras el océano hacía una cruz de sal
y colgaba a sus ahogados,
que suplicaban Deo, Deo.
El océano los ofreció en la vena de su gran poder.
Yo quería compartirlo
pero me quedé sola como un rosado espantapájaros.
El vaporoso océano entraba y salía,
la mar jadeaba sobre la costa,
pero yo no lograba definirla,
no alcanzaba a descifrar su ánimo, las crípticas caras de ella.
A lo lejos rodó y rodó
como una parturienta
y pensé en quienes la habían cruzado,
en la antigüedad, en el comercio naval, en el esclavismo, en la guerra.
Me pregunté cómo habría soportado esos baluartes.
Había que entrar en ella piel a piel,
y ponérsela como la primera o la última prenda,
entrar en ella de rodillas, como en la iglesia,
descender hacia esa ascensión,
aunque la mar sea resbaladiza como el aceite de oliva,
mientras trepa cada ola como una desfalcadora de blanco.
La gran profundidad conoce la ley al ponerse su sombrero gris,
aunque el océano venga con su destino,
con su centenar de labios,
y a la luz de la luna ella viene con su desnudez,
con relucientes pechos de agua lechosa,
con relucientes nalgas de lujuria inmortal,
y por la noche, al entrar en ella,
brillas como una soprano de neón.
Yo soy ese torpe humano
en la costa,
amándote, viniendo, viniendo,
yendo,
y deseo poner mi pulgar sobre ti
como el Cantar de Salomón.
De: Poemas Póstumos, Calle de la piedad, 45, 1976 (III. Los papeles del divorcio)
Traducción de Ana Mata Buil, “Poesía completa”, Ed. Lumen, 2024
Anne se encontraba cansada, la empresa de Kayo no aportaba ingresos suficientes y ella se tenía que desdoblar en recitales y clases. Cuando finalizaron las clases en Colgate se intervino para la extracción de los clavos de la cadera y la estancia la aprovechó para componer la secuencia “Las furias” (The Furies), dentro de “El libro de la muerte”. En los poemas existe un resentimiento por las cosas que desaparecieron o se perdieron. Un ejemplo es su primer poema de la serie, “La furia de los huesos hermosos” (The Fury of Beautiful Bones), donde evoca su aventura con George Starbuck, tratando de olvidar sus dolorosas visitas a su madre moribunda (“Yo la furia de tus huesos”).
Las furias (The Furies)
La furia de los huesos hermosos (The Fury of Beautiful Bones)
Cántame un tordo, hueso.
Cántame un nido de taza y mortero.
Cántame un pan dulce para un viejo abuelo.
Cántame un pie y un pomo, porque eres mi amor.
Ay, canta, saco de huesos, canta.
Tu cabeza es lo que recuerdo de aquel agosto,
amabas a otra mujer pero
no importaba. Yo fui la furia de tus
huesos, tus dedos largos y nudosos, tu
frente un faro, lisa como el mármol, y te preocupé
como un hedor porque no habías olvidado del todo,
saco de huesos, ajo del North End,
el libro que dedicaste, desnudo como un pez,
desnudo como alguien ahogándose en su propia boca.
Me pregunto, Señor Huesos, qué piensas
ahora de tu furia, agriada como una ballena que se hunde,
que levanta el alfabeto a brazadas sobre sus propios huesos.
¿Aún estoy en tu oído cantando canciones bajo la lluvia,
yo, la del estertor de la muerte, yo, la de las magnolias,
yo, la de la taberna con serrín a las afueras de la ciudad?
Las mujeres tienen encantadores huesos, brazos, cuello, muslos
y yo también las admiro, pero tus huesos
desbancan al encanto. Ellos son los duros
que se rompen y se sueldan. Simplemente no puedo
responder por ti, solo por tus huesos,
redondas reglas, redondos codazos, redondas varas,
entumecidos amorcitos, la espada de azúcar.
Noto el cráneo, Señor Esqueleto, vive
su propia vida en su propia piel.
de: Los cuadernos de la muerte (The Death Notebooks, 1974) Traducción de Ana Mata Buil, “Poesía completa”, Ed. Lumen, 2024
En el último poema de la serie, recuerda su relación con Sylvia Plath et son “Ariel”. Últimos versos: “las moscas que se reúnen en el cristal, / la perra dentro suplicando comida / y el día que comienza, / no morir, no morir, / como en el alba del último día, / el día final que se asimila, / más luz, más luz, / los colores interminables, / los mismos viejos árboles andando hacia mí, / la piedra desplegando sus grietas, / el desayuno como un sueño / y el día entero para vivirlo, / firme, profundo, interior. / Después de la muerte, / después del negro del negro, / esta luz… / no morir, no morir… / ese Dios engendrado”. [Las furias (La furia de los amaneceres)Los cuadernos de la muerte. Traducción Ana Mata Buil, Op. cit.].
Dans Septembre recibió la inesperada noticia del interés de Wesley Balk, Directeur de Teatro de Cámara de la Universidad de Minnesota, para montar una ópera de su libro “Transformaciones”. El joven compositor era Conrad Susa. Se acercaron a Boston para hablar con Anne, entendiéndose satisfactoriamente.
Dans noviembre de 1972, Mifflin publicó “Los cuadernos de la locura” (The Book of Folly), tras el paréntesis que había supuesto “Transformaciones”, que había tenido mejor acogida de público que de crítica. Ahora ocurría lo contrario, la acogida crítica fue mejor. Anne tanteó el terreno para publicarlo en Inglaterra, pero viendo la escasa predisposición de su editor Stallworthy, lo envió a D. J. Enright, quien finalmente lo publicó. A pesar de algunas críticas positivas, se volvió a mencionar que la poesía de Anne partía de la de Plath, algo que se había vuelto repetitivo en tierras inglesas.
Dans enero de 1973, Anne tuvo una crisis que le obligó a ingresar tres días en el sanatorio mental. Al final de mes había compuesto los treinta y nueve poemas del libro “El horrible remar hacia Dios” (The awful rowing toward God, 1975). Eran poemas de rechazo de sí misma, donde se aborda la depresión, The búsqueda de Dios et la posible felicidad. Maxine Kumin se encontraba preocupada porque parecía haber abandonado el Thorazine y se le notaba nerviosa y errática por teléfono (Kumine se encontraba en Kentucky como poeta residente seis semanas). En febrero entregó el manuscrito a Cindy para que negociara con Mifflin, mais se publicaría póstumamente dans 1975. La portada corrió a cargo de su buena amiga Barbara Cygne.
Anne solicitó la revisión de sus poemas a escritores amigos, pero pocos aceptaron ayudarla. Starbuck no los revisó por escasez de tiempo y que según él: “Anne nos agotaba a todos”, a pesar de lamentarse con el tiempo. James Wright fue el único que se comprometió y a él y al Frère Dennis Farrell dedicaría el libro. Ambos habían sido fuente de comprensión religiosa. Wright le envió la revisión llena de anotaciones al margen e indicando los versos que había visto buenos y los que entendía que eran basura (la mayor parte, según él). Una vez devuelto, Anne se lo pasó a Kumine, quien opinó lo contrario de Wright y consideró la mayoría buenos. Sin embargo, lo peor que le sucedería después a Anne fue que los críticos no tuvieron en cuenta las opiniones de Kumine y sí en cambio, los comentarios de Wright. en “Rowing” (Remar) Anne hace un repaso de su vidale aspectos negativos, The alienación exterior, su propio rechazo, y cómo a pesar de la adversidad, siguió remando en una búsqueda espiritual que le permitiera librarse de la depresión y la locura. Anne nos recita el poema.
Rowing /// A story, a story! / (Let it go. Let it come.) / I was stamped out like a Plymouth fender / into this world. / First came the crib / with its glacial bars. / Then dolls / and the devotion to their plastic mouths. / Then there was school, / the little straight rows of chairs, / blotting my name over and over, / but undersea all the time, / a stranger whose elbows wouldn’t work. / Then there was life / with its cruel houses / and people who seldom touched — / though touch is all — / but I grew, / like a pig in a trenchcoat I grew, / and then there were many strange apparitions, / the nagging rain, the sun turning into poison / and all of that, saws working through my heart, / but I grew, I grew, / and God was there like an island I had not rowed to, / still ignorant of Him, my arms and my legs worked, / and I grew, I grew, / I wore rubies and bought tomatoes / and now, in my middle age, / about nineteen in the head I’d say, / I am rowing, I am rowing / though the oarlocks stick and are rusty / and the sea blinks and rolls / like a worried eyeball, / but I am rowing, I am rowing, / though the wind pushes me back / and I know that that island will not be perfect, / it will have the flaws of life, / the absurdities of the dinner table, / but there will be a door / and I will open it / and I will get rid of the rat inside of me, / the gnawing pestilential rat. / God will take it with his two hands / and embrace it. // As the African says: / This is my tale which I have told, / if it be sweet, if it be not sweet, / take somewhere else and let some return to me. / This story ends with me still rowing..
Remar (Rowing)
¡Una historia, una historia!
(Deja que vaya. Deja que vuelva).
Fui arrancada como un guardabarros Plymouth
y arrojada a este mundo.
Primero llegó la cuna
con sus barras glaciales.
Luego las muñecas
y la devoción por sus bocas de plástico.
Luego estuvo la escuela,
las pequeñas filas rectas de sillas,
emborronar mi nombre una y mil veces,
pero subyacente, todo el tiempo,
una desconocida cuyos codos no funcionaban.
Luego estuvo la vida
con sus crueles casas
y gente que casi nunca tocaba
—aunque el tacto lo es todo—,
pero crecí,
como un cerdo con gabardina crecí,
y luego hubo muchas extrañas apariciones,
la lluvia persistente, el sol convertido en veneno
y todo eso, sierras que destrozaban mi corazón,
pero crecí y crecí,
y Dios estaba allí como una isla hacia la que no había remado,
aún ignorante de Él, mis brazos y mis piernas funcionaban,
y crecí y crecí,
lucí rubíes y compré tomates
y ahora, en la mediana edad,
con unos diecinueve en la cabeza, diría:
Remo, remo
aunque los toletes se han oxidado
y el mar parpadea y rueda
como un globo ocular preocupado,
pero remo, remo,
aunque el viento me empuje hacia atrás
y sepa que esa isla no será perfecta,
tendrá los fallos de la vida,
las absurdidades de la mesa de la cena,
pero habrá una puerta
y yo la abriré
y me desharé de la rata que llevo dentro,
esa rata pestilente que roe y roe.
Dios la tomará con las dos manos
y la abrazará.
Como dice el africano:
Esta es mi historia y así te la he contado,
si es dulce, si no es dulce,
llévala a otro sitio y deja que una parte regrese a mí.
Esta historia termina conmigo aún remando
De: El horrible remar hacia Dios (The awful rowing toward God, 1975) Traducción de Ana Mata Buil, “Poesía completa”, Ed. Lumen, 2024
Anne Sexton fue invitada para actuar de jurado en el fallo del prix Pulitzer de 1973. Entre los nominados figuraban dos amigos, CK Williams et Maxine Kumin, quien fue la ganadora con “Up country: poems of New England”. A pesar de saber que su amiga se ausentaría frecuentemente debido al premio, Anne hizo todo lo posible para que Kumine ganara. A pesar de ello, seguirían sus charlas por teléfono.
La 3 de Février de 1973, Les Sacristain celebraron una fiesta en honor de la madre de Kayo, Billie, que se iba a volver a casar. Anne le animó por la decisión deseando su felicidad. Pocos días después, Anne solicitó el divorcio a Kayo. Temía una reacción violenta de su marido y la conversación tuvo lugar en casa de unos amigos. Kayo simplemente dijo que estaba loca. Temiendo que un día su marido pudiera agredirla, contrató un guardaespaldas, pero nunca se produjo ningún intento de agresión. En 1983, Kayo se entrevistó con Diane y seguía sin poder explicar las razones de Anne para solicitarle el divorcio. Sin embargo, la artista y amiga de Anne, Barbara Swann, habló con Diane en 1982 y señaló las marcadas diferencias entre ambos: “Kayo era amable a su manera… hacía lo que podía. Pero su mentalidad estaba sintonizada a una longitud de onda diferente” . (traducción de Roser Berdagué, Op. cit.).
Las amigas de Anne trataron de arroparla. Primero se alojo en casa de los Kumine, más tarde con su amiga Rita Ernst en Newton y los fines de semana con Louise et Loring Conant que cuidaban a Joie. Louise escribió en su diario sobre la bendición de tener a Anne cerca: “Cualquiera que fuera la persona en que ella fijaba su atención, sólo por esto ya se sentía halagada y exaltada. El calor que emanaba era un sol a toda potencia”. (traduction deRoser Berdagué, Op. cit.). Maxine et Lois Ames le hicieron ver su acertada decisión. Celebrado el juicio en marzo, Kayo tuvo que desalojar la casa, pasando de nuevo a manos de Anne.
En mayo viajó unos días a Minneapolis para el preestreno y el estreno de la ópera de su libro “Transformaciones”. Anne estaba preocupada por la adaptación y Conrad Susa temía que no le gustara, pero la ópera fue todo un éxito. Anne abrazó al compositor y a los cantantes uno a uno, recibiendo el calor del público prolongadamente. La ópera seguidamente se presentó en Madison, Boston, Houston, Amsterdam, San Francisco et New York, además de contar con su difusión en la cadena de televisión PBS.
No obstante ello, durante el verano, Anne se encontraba sola. Jolie pasaba el verano fuera y Joie pasaba la mayor parte fuera. Anne salió con algunos amigos escritores y dio la casualidad de que Phil Legler le anunció su posible divorcio. Anne se trasladó una semana a Michigan para pasarla con él. Cuando Anne se disponía a regresar, entró en trance, y Phil decidió acompañarla, pasando otra semana juntos en Weston. Anne escribió a Philippe: “me has devuelto mi cuerpo”.
Pasarían diez días juntos en Août en el congreso Bread Loaf Writers, fingiendo estar casados. Cuando tuvo que regresar Legler a Michigan, Anne se sintió morir, escribiéndole continuamente e instándole a separarse de su mujer y casarse con ella. Legler también quería lo mismo, pero de manera gradual. Su insistencia provocó que Legler se refugiara en su terapeuta. Poco a poco se fue desentendiendo de Anne. Jolie se encontraba trabajando en Seattle y Joie contaba con diecisiete años, pasando con las amigas la mayor parte del tiempo. Un día, al volver a casa, Joie se encontró a su madre en trance y con un absceso que le afectaba a nariz e incluso a la vista (a partir de entonces tuvo que llevar gafas). Pasó unos días angustiosos a base de penicilina. Tampoco mejoraba mentalmente y la psiquiatra se encontraba de vacaciones, teniéndola que llevar Joy al hospital. Pasaría cinco días ingresada en el McLean.
A finales de agosto regresó su psiquiatra. Legler le comunicó la decisión de seguir con su mujer. Fue un duro revés para Anne, que parecía haber encontrado su pareja ideal. Anne ingirió una sobredosis de píldoras y vodka. Tuvo que ser ingresada de urgencia. Al día siguiente volvió a tomar sobredosis de sus pastillas con otras de la arritmia, siendo ingresada dos días en Westwood Lodge. La psiquiatra, ante tal situación, decidió un ingreso más prolongado. El 3 de Octobre de 1973, Maxine la acompañó al Instituto de Recursos Humanos de Boston, permaneciendo un mes.
Para no perder el trabajo, la psiquiatra le permitió ir a sus clases de los jueves, pero acudía despeinada y desorientada, dando que hablar a los alumnos. El 29 de Octobre fue dada de alta. Siguió con sus clases y recitales, siempre acompañada de Lois Ames, Louise Conant o de Jeanne Smith a la que pagaba un sueldo de asistenta. Las hijas estaban sobrepasadas por la situación y rehusaban permanecer la mayor parte del tiempo a su lado. El 5 de noviembre se le concedió el divorcio. Anne por un lado, se arrepintió de la separación porque consideraba que la rutina familiar le había creado una sensación de seguridad interior. Anne era incapaz de componer un poema et le alcohol se había comenzado a instalar en su vida.
La psiquiatra a final de año suspendió la terapia avec Anne, debido a desavenencias entre las dos. Se ocupó de Anne una asistenta social psiquiátrica, Barbara Schwartz (posible pseudónimo).
Anne recibió un golpe devastador poco antes de la Navidad, cuando se enteró del trágico suicidio de su mentor y amigo, Philippe Rahv (cofundador de Partisan Review). Rahv estaba tramitando su divorcio y cuando Anne se estaba separando, quedaron en varias ocasiones para cenar, pero Anne se cansó de su adicción a los tranquilizantes. Solicitaron a Anne que leyera una nota panegírica en la ceremonia de funeral. Su hija Jolie ayudó a Anne para escribir el panegírico en honor a su amigo. Fue un conmovedor acercamiento entre madre e hija.
La 29 de Décembre de 1973, escribió una “declaración confesional”: “Me da miedo la muerte. Pienso, sin embargo, que podría comportar algunos beneficios. Si PUDIERA me dejaría morir por dentro, dejaría que el corazón-alma se fuese arrugando como una ciruela y sólo a esta máquina le revelaría la verdad. Me siento terriblemente sola […] Pero voy a dar las gracias a Dios por los amigos […]”. (traduction deRoser Berdagué, Op. cit.).
Anne designó a su amiga Maxine Kumin como su albacea literaria hasta que su hija Jolie alcanzara los veinticinco años de edad.
“Los cuadernos de la muerte” (The Death Notebooks), se publicaron el 21 de Février de 1974. Fue reclamada en un buen número de ciudades, incluida New York. Le solía acompañar Louise Conant y a ella y a Loring Conant estaba dedicado el libro. Ellos la cuidaron y se ocupaban de Joie.
Continuaba con las clases de Boston y en casa también impartía clases particulares. Uno de sus alumnos de Boston, Eric Edwards, a quien había tomado aprecio, charlaba a menudo con ella. Él recordaba una conversación en la que le habló sobre el suicide: “Me dijo que la mejor manera de suicidarse era encerrarse en el garaje con el motor en marcha. Me dejó cortado. A mí la cuestión del suicidio me tenía personalmente sin cuidado, pero le pregunté: “¿Por qué el mejor método?” Y ella respondió: “Es indoloro, rápido y seguro”. (traduction deRoser Berdagué, Op. cit.). Los alumnos percibían la fragilidad en la que se encontraba Anne en esta época.
La poeta y profesora de escritura creativa Robin Becker, fue alumna de Anne. Manifestó a Diane Bois que percibía gran energía y determinación en sus clases y su poesía. El ejemplo de Anne le ayudó a reafirmar su propia identidad y sexualidad.
En los momentos en los que se sentía bien aplicaba unas técnicas que potenciaban la creatividad de los alumnos. Eric Edwards seguía recordando a Anne en entrevista con Diane Bois: “Su presencia, cuando estaba en condiciones, era realmente una maravilla. Y hasta cuando no funcionaba era maravillosa y afable… pero entonces era además sombría. Era como si te arrastrase al infierno con ella. […] Para mí, Anne era un milagro inconcebible. Era extremadamente productiva […]”. (traduction deRoser Berdagué, Op. cit.).
Dans Février tomó una sobredosis de Thorazine, transcurriendo más de un día en ser descubierta. Lois Ames, avisada por una vecina la encontró en estado comatoso, llamando una ambulacia. Al despertar, contó Lois à Diane Quoi Anne le dijo: “No volverás a tener oportunidad de salvarme”. En el mismo año, Maxine Kumin oiría la misma frase al impedirle tomar un exceso de píldoras. (traducción de Roser Berdagué, Op. cit.). Las amigas de Anne acordaron turnarse para hacer guardias y cuidarla en caso de necesitar ayuda, pero Anne se molestó mucho al enterarse y les pidió que no hablaran de ella, comparándolas con un “aquelarre de brujas”.
Un recital importante se tenía que celebrar el 7 de marzo de 1974 en el Sanders Theater, organizado por el Club Literario de Harvard. Era relevante porque servía de presentación de su reciente libro en Boston. Cuando Anne vio el poster anunciador, observó una errata. Se ocupó de que imprimieran nuevos carteles con otra foto y un folleto, para el Crimson de Harvard et le Phoenix de Boston. Envió libros a las emisoras de radio y habló con ellas: “Me atrevo a pedirles que lean en su emisora en la página treinta y uno, “La furia de guitarras y sopranos” ¿O tal vez prefieren la página treinta y siete, “La furia de las vergas”? En cualquier caso, creo que los dos poemas tienen mucho gancho en el aspecto sexual y sensual”. (traduction deRoser Berdagué, Op. cit.). Envió invitaciones a amigos, a psiquiatras que la habían tratado, y a sus hijas. Sobre la música como energía liberadora, amour et el deseo, versa el poema que propuso emitir a las emisoras, “La furia de guitarras y sopranos”.
Las furias (The Furies)
La furia de guitarras y sopranos (The Fury of Guitars and Sopranos )
Este canto
es un tipo de muerte,
un tipo de nacimiento,
un cirio.
Tengo una madre soñada
que canta con su guitarra,
amamanta el dormitorio
con luz de luna y hermosas olivas.
También entró una flauta,
unida a las cinco cuerdas,
un dedo de Dios sobre los orificios.
Una vez conocí a una mujer hermosa
que cantaba con las yemas de los dedos
y sus ojos eran marrones
como pajarillos.
De la copa de sus pechos
saqué vino.
Del montículo de sus piernas
saqué higos.
Cantó para mi sed,
misteriosas canciones divinas
que habrían desarmado a un ejército.
Era como si la gloria de la mañana
hubiera florecido en su garganta
y todo ese azul
y pequeño polen
devorase mi corazón
violento y religioso.
de: Los cuadernos de la muerte (The Death Notebooks, 1974) Traducción de Ana Mata Buil, “Poesía completa”, Ed. Lumen, 2024
Irónicamente Sacristain propone como alternativa el sensual poema, “La furia de las vergas”, poema sobre el amor y el deseo et son fugacidad.
Las furias (The Furies)
La furia de las vergas (The Fury of Cocks )
Ahí están,
colgando sobre las bandejas del desayuno,
angelicales,
doblando su triste ala,
tristes como animales,
y apenas la noche anterior
estaban
tocando el banjo.
De nuevo llega el día
con su inmensa luz,
sus camiones nodriza,
sus motores de amputación.
Mientras que anoche
la verga sabía por dónde meterse,
tan tiesa como un martillo,
golpeando con toda
su tremenda fuerza.
Ese teatro.
Hoy está tierna,
un pajarillo,
tan suave como una mano infantil.
Ella es la casa.
Él es la torre.
Cuando follan son Dios.
Cuando se separan son Dios.
Cuando roncan son Dios.
Por la mañana, untan la tostada de mantequilla.
No dicen gran cosa.
Siguen siendo Dios.
Todas las vergas del mundo son Dios,
y crecen, crecen, crecen
en la dulce sangre de la mujer.
de: Los cuadernos de la muerte (The Death Notebooks, 1974) Traducción de Ana Mata Buil, “Poesía completa”, Ed. Lumen, 2024
Debido a la tensión de la preparación del recital, la misma mañana al entrar a la consulta de Barbara Schwartz, cayó desplomada. Barbara tardó más de dos horas en reanimarla. Por la noche nadie hubiera pensado que se produjo el episodio matinal. Primero hubo una cena previa al recital y posteriormente el recital, en el que inicialmente tuvo unas palabras que parecían dirigirse a Jolie, como un gesto de perdón por no haberla visitado al hospital el mes que estuvo ingresada. Fue un gran recital con momentos en los que incluso bromeó diciendo que esa noche leía su obra póstuma.
A finales de mayo viajó a New York para hacer una grabación en Caedmon. Pasaría dos noches en la ciudad, quedándose Erica Jong muchas horas con ella en el hotel Algonquin. Al día siguiente celebró una fiesta en honor de Anne.
Se acercaba el verano et Anne temía la soledad. Intentó que la doctora Brunner-Orne la tratara, pero esta rechazo la idea por su exceso de compromisos. Contrató a Jeanne Smith a jornada completa, pero por las noches se quedaba sola. Llamaba a Barbara Schwartz por las noches para que la acunara mientras le hacían efecto las pastillas de dormir. Al final, consiguió que Joie se quedara todo el verano junto a ella. Joie plantó marihuana en el patio trasero y junto a sus amigos fumaban alrededor de la piscina. En algunas ocasiones se acercó Anne para beber vino y charlar con ellos. Anne llevaba alguna visita o amantes esporádicos y hacía marchar a Joie, con su consiguiente malestar, al apartamento de su padre.
Posiblemente debido a que Anne sabía que su final estaba próximo, en sus últimos meses de vida recibió instrucción de una joven seminarista llamada Pattie Handloss. A pesar de considerar bautizarse en la iglesia episcopaliana, seguía teniendo dificultades para creer. En su lugar, prefería imaginar la mort, acogida por los brazos maternales del mar, como plasmó en “In excelsis”, uno de sus últimos poemas dedicado a Barbara Schwartz.
In excelsis
Es mitad invierno, mitad primavera,
y Barbara y yo estamos en la orilla
frente al mar.
El mar tiene la boca muy abierta,
y ha excavado su verde
para arrojarlo, arrojarlo a la costa.
Tú dices que está enfadado.
Yo digo que es como una Madona irritada.
Su vientre se derrumba, ebrio de su propia fiebre.
Respiramos en su furia.
Yo, la de tierra adentro,
estoy aquí contigo solo un rato.
Casi tengo miedo,
hace tanto que me aparté de la mar.
La he visto fina como una mejilla.
La he visto tranquila,
metida en sus asuntos,
lamiendo la arena.
La he visto haciendo girar sus aros de azul.
La he visto destrozar la costa.
La he visto ahogarme dos veces,
pero sin llevárseme nunca.
Me cuentas que cuando el verde se retira hacia atrás
cubre Gran Bretaña,
pero ¿no has estado nunca en esa orilla
ni la has visto cubrirte a ti?
Hemos venido a adorar,
las lenguas de la ola son plegarias,
y hacemos la promesa,
la promesa impronunciable.
Ambas en silencio.
Ambas por separado.
Deseo entrar en ella como un sueño,
dejando mis raíces en la playa
como un estuche de cuchillos.
Y desplegar mi pasado, con sus nudos y marañas,
y adentrarme en el océano
dejando que estalle sobre mí
y hacia fuera, donde me bebería la luna
y me desprendería de mis prendas,
y me hundiría en los fabulosos brazos maternales
que nunca tuve,
salvo aquí donde el abismo
se aboca sobre la arena
golpe a golpe,
incesante,
y estamos en la orilla
amando su pulso
mientras se traga las estrellas,
igual que ha hecho desde el principio de los tiempos
y seguirá haciendo hasta el olvido,
más allá de nuestra comprensión
y del salvaje desplome verde que entra en nosotras hoy,
solo un rato,
en mitad invierno, mitad primavera.
1 de abril de 1974
de: Últimos Poemas (Latest Poems, 1974) Traducción de Ana Mata Buil, “Poesía completa”, Ed. Lumen, 2024
Cuando comenzaron las clases, conoció a John Cheever, quien se había incorporado a la Facultad de la Universidad de Boston. Anne sacaba una botella de whisky del bolso y le echaba unas gotas al café de Cheever, ganándose su amistad.
La 3 de Octobre nada más llegar de un recital en el Goucher College. Sus alumnos del taller de poesía estaban esperándola en el aeropuerto. Juntos se encaminaron a Boston y tuvieron la clase. Anne parecía muy animada. El día 4 de Octobre de 1974, por la mañana temprano, Louise Conant la visitó y ambas desayunaron. Louise se despidió. Anne tenía cita a las 10 en la consulta de Barbara, metió un poema en el bolso dedicado a Barbara. Hacía exactamente nueve meses que habían iniciado las terapias. A mediodía fue a comer a casa de Maxine Kumin, para revisar unas galeradas. Al meterse en el coche, se despidió con alguna frase que Kumine no comprendió, pero que seguramente era su manera de darle las gracias y despedirse para siempre. Regresó en coche a casa. Se quitó los anillos y se puso el abrigo de su madre. Se sirvió un vaso de vodka y se dirigió al garaje. Se sentó en el coche, lo puso en marcha y encendió la radio, esperando pacientemente la muerte, que tanta fascinación presentó siempre para ella.
Gracias a Pattie Handloss se celebró el entierro en la iglesia episcopaliana de Dedham. El día 15 de Octobre se celebró una ceremonia en la capilla Marsh du Universidad de Boston, donde hablaron colegas y amigos, leyendo poemas de Anne Sexton.
REFERENCIAS BIBLIOGRÁFICAS
Biografías
Diane Wood Middlebrook “Anne Sexton”, traducción de Roser Berdagué, Circe Ediciones, 1998
Inconmensurable el trabajo de Diane Bois para ofrecer una visión lo más amplia posible de Anne Sexton. Fueron diez años los que Diane invirtió en terminar su trabajo, en revisar concienzudamente todo tipo de documentos, incluyendo las cartas recibidas y emitidas por Anne Sexton, completada con todo tipo de testimonios de terapeutas, familiares, amigos y conocidos que desfilaron por la vida de la poeta. Unido el inconveniente que siempre presenta el qué sacar a la luz y qué no, que pueda herir a la propia Anne o a la persona referenciada, aunque además del consentimiento de los testigos, Diane siempre dispuso de la hija mayor, Linda Gray, como asesora y en algún caso, jueza de la emisión de los datos reflejados. Sin lugar a dudas, es de gran importancia que Diane haya tenido acceso a las cintas clínicas de grabación de su primer y más duradero psiquiatra, el Dr Martin Orne, y las haya escuchado detenidamente una a una.
Linda Gray Sexton “Buscando Mercy Street”, traducción de Ainize Salaberri, Navona editorial, 2018
Como un complemento esencial a la biografía de Diane Bois, el libro de Linda Gray, hija de Anne Sexton, resulta sumamente relevante y necesario para comprender a fondo la relación entre Jolie y su madre. A pesar de que Diane incluye testimonios de Jolie en su biografía, en este libro amplía y añade nuevos testimonios, los cuales resultan siempre reveladores. Es evidente que la relación con su madre fue conflictiva en ciertos momentos y quizás se tornó prácticamente imposible en los últimos meses de vida de Anne. Jolie se muestra vulnerable y no oculta sus momentos de debilidad, así como sus comportamientos reprobables, al igual que relata de manera explícita los momentos más delicados vividos junto a su madre. Personalmente, pierde interés cuando se centra en contar su vida al margen de su madre, aunque entiendo que de alguna manera necesite expresarlo.
Poésie
Nos encontrábamos en un momento en que en España no disponíamos de una edición completa de la poesía de Anne Sexton. Ha resultado oportuno que Lumen, conocida por su compromiso con la poesía, se decidiera a acometer el lanzamiento de su obra poética completa, coincidiendo con el año en que se cumplen cincuenta años de la lamentable pérdida de la poeta. Es una edición bilingüe muy cuidada y completada con un emotivo prólogo de su amiga y también poeta, Maxine Kumin. No menos emotivo es el prefacio de Ana Mata Buil, en el que aporta datos muy interesantes sobre su vida y su obra. Asimismo, es necesario resaltar su impecable trabajo en la traducción de la poesía de Anne Sexton.
Por supuesto, no hay que olvidar la labor de la Editorial Linteo, quienes en 2013 editaron su “Poesía completa“, lanzando hasta una tercera edición en 2016, pero a día de hoy descatalogada e inencontrable, salvo pagando precios prohibitivos. En la misma editorial, todavía se pueden conseguir sus "Poèmes d'amour". Random House tiene unos pequeños volúmenes de antologías poéticas en una colección que tiene como nombre “Poesía Portátil”. Sobre Anne, editaron una antología llamada “Mi boca florece como un corte”, que viene muy bien como entrada a su obra poética. Nórdica tiene un bello volumen ilustrado del libro de Sacristain “Transformaciones”. Muy aconsejable. Ediciones Vitruvio publicó en 2008, "Vivre ou mourir", libro por el que Anne consiguió el prix Pulitzer. Es un volumen muy bien editado y todavía se puede conseguir en librerías de viejo.
Cartas
Extraordinario documento sobre Anne Sexton que demuestra la chispa y creatividad ya atesorada en su poesía. Los receptores de sus cartas coincidían en afirmar lo ingeniosas y elocuentes que eran sus misivas. Sus cartas nos muestran, de algún modo, su personalidad, sus esperanzas y sus temores, al mismo tiempo que reflejan el aprecio y cariño que se desprenden de sus palabras. Es evidente que tanto su hija como Lois Ames han realizado una selección. Quizás hecho en falta algunas cartas que envió a Philippe Legler cuando se encontraba enamorada y con la esperanza de iniciar una nueva vida sentimental, que si hubiera fructificado quién sabe si el futuro hubiera sido otro para Anne. Salvedades aparte, es un libro imprescindible para leer junto a su biografía y su poesía.
A Anne le gustaba escuchar, entre otras obras, las “Bachianas Brasileiras” de Heitor Villa-Lobos. En su memoria, el movimiento II: Prelúdio (Modinha), de las “Bachianas Brasileiras” Nº 1 (Cellists from Gothenburg Symphony Orchestra. Truls Mørk, solist.).